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Lutte contre la corruption en RDC : l’affaire Rubota-Kasenga révèle des pratiques présumées de surfacturations

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Fatshimétrie : Un regard sur la lutte contre la corruption en République démocratique du Congo

La République démocratique du Congo est une nation riche en ressources naturelles, mais malheureusement marquée par la corruption endémique qui mine son développement économique et social. L’affaire récente impliquant l’ancien ministre du Développement rural François Rubota et l’homme d’affaires Mike Kasenga met en lumière les pratiques présumées de surfacturations dans des projets de forages et d’installations de lampadaires, révélées par l’Inspection générale des finances (IGF).

Cette affaire a suscité l’indignation de la société civile, représentée par des organisations telles que l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) et la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO), qui ont appelé à la transparence sur ces projets coûteux qui ont englouti des centaines de millions de dollars du Trésor public.

Le premier projet, portant sur l’installation de 1000 forages et la construction de stations mobiles de traitement d’eau, confié au consortium Stevers construct – Sotrod WaterWater, a soulevé des questions quant au retard dans sa mise en œuvre et aux possibles malversations financières. De même, l’acquisition de 2 594 kits solaires auprès de la société Solektra, dans le cadre d’un contrat avec la ville de Kinshasa, soulève des interrogations sur la gestion des fonds publics et l’efficacité de ces investissements.

Face à ces allégations de corruption, il est impératif que la justice congolaise mène une enquête approfondie pour établir la vérité et traduire les responsables en justice. La lutte contre la corruption ne peut pas être simplement un discours politique, elle doit se traduire par des actions concrètes et des sanctions exemplaires pour dissuader les actes répréhensibles.

Les citoyens congolais ont le droit de savoir comment leurs deniers sont utilisés et de demander des comptes à leurs dirigeants. La transparence et la reddition de comptes sont les piliers essentiels d’une gouvernance saine et démocratique, permettant de garantir un développement durable et équitable pour tous les segments de la société.

En conclusion, l’affaire Rubota-Kasenga met en lumière les défis persistants de la lutte contre la corruption en RDC, mais elle offre également une opportunité de renforcer les mécanismes de contrôle et de surveillance des dépenses publiques. La vigilance des acteurs de la société civile et des médias est cruciale pour promouvoir la transparence et l’intégrité dans la gestion des affaires publiques, afin de construire un avenir meilleur pour tous les Congolais.

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