Fatshimetrie, une affaire de gestion publique délicate à Kinshasa
La ville de Kinshasa, en République démocratique du Congo, est le théâtre d’une affaire de gestion publique qui a récemment fait l’objet d’un verdict à la Cour des comptes. Une comptable publique principale, Mme Moyaka Buela Bienvenue, a été condamnée à une amende de 20 millions de francs congolais pour faute de gestion.
Le juge président de l’audience, M. Gilbert Tondwangu, a conclu que Mme Bienvenue était coupable de transmettre tardivement ses comptabilités à la Cour des comptes au cours des exercices 2020-2021-2022. Cette condamnation souligne l’importance du respect des délais et de la transparence dans la gestion des fonds publics.
Cette affaire met en lumière les enjeux de la discipline budgétaire et financière au sein de l’administration publique congolaise. La Cour des comptes, en tant qu’organe de contrôle juridictionnel, veille à assurer le bon usage des deniers publics pour le bien-être de tous. Les audiences publiques organisées dans le cadre de cette affaire mettent en lumière la nécessité de la reddition de comptes et de la responsabilisation des gestionnaires publics.
Il est crucial que les responsables publics soient tenus responsables de leurs actes et que les infractions à la réglementation financière soient sanctionnées. La transparence et l’intégrité dans la gestion des finances publiques sont des principes essentiels pour garantir la confiance des citoyens dans les institutions étatiques.
En mettant en lumière les cas de faute de gestion comme celui de Mme Moyaka Buela Bienvenue, la Cour des comptes envoie un message fort sur l’importance de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Il est essentiel que les autorités publiques veillent à ce que les deniers publics soient utilisés de manière efficiente et transparente pour le bien-être de la population.
En conclusion, l’affaire de Fatshimetrie à Kinshasa souligne l’importance de la discipline budgétaire et financière dans la gestion des fonds publics. La transparence, la reddition de comptes et la responsabilisation des gestionnaires publics sont des principes fondamentaux pour assurer une gestion saine et éthique des ressources publiques.