La démission de Stéphanie Mbombo : un tournant dans la politique environnementale de la RDC

En ce jour du 18 juin 2024, un événement politique majeur a secoué la République démocratique du Congo : la démission de la ministre déléguée à l’Environnement en charge de l’Économie du climat, Stéphanie Mbombo. Cette décision, motivée par des raisons de « convenance personnelle », a été confirmée par le président Félix Tshisekedi lui-même, mettant ainsi un terme abrupt à la participation de Mme Mbombo au Gouvernement.

Cette démission a suscité une onde de choc au sein de la sphère politique congolaise. En effet, Stéphanie Mbombo, auparavant conseillère à la présidence en charge de l’Économie du climat, incarnait une vision novatrice orientée vers la construction d’une « Nouvelle Économie du Climat ». Son engagement politique et diplomatique était loué, tout comme sa détermination à placer la RDC sur la trajectoire d’un développement durable et partenarial.

Les réactions à cette démission surprise ont été nombreuses. Si Stéphanie Mbombo exprime sa gratitude envers le président Tshisekedi pour la confiance placée en elle, ainsi qu’envers la Première ministre Judith Suminwa pour son soutien, elle souligne également sa passion pour la cause environnementale et son engagement indéfectible envers son pays. Son message laisse transparaître une volonté persistante de contribuer au progrès de la RDC, malgré son retrait du gouvernement.

Au-delà des considérations politiques, cette démission soulève des questions sur l’avenir de la politique environnementale en RDC. La transition vers une économie verte et durable nécessite des acteurs engagés et compétents, capables de transformer les défis climatiques en opportunités de développement. Le départ de Stéphanie Mbombo met en lumière l’importance de former une relève qualifiée et motivée pour poursuivre cette ambition cruciale pour l’avenir du pays.

En conclusion, la démission de Stéphanie Mbombo marque une étape dans l’histoire politique de la RDC. Elle souligne l’importance de l’engagement personnel et de la vision à long terme dans la conduite des affaires publiques, notamment en matière environnementale. Espérons que cette décision, aussi surprenante soit-elle, ouvre la voie à de nouvelles initiatives et à un renouveau de la politique climatique en République démocratique du Congo.