Le paysage économique actuel de la République Démocratique du Congo est marqué par une présence importante d’investisseurs étrangers, suscitant des débats animés sur l’impact de cette situation sur le bien-être des Congolais. L’article récent de Fatshimetrie titré « L’économie nationale détenue par des étrangers, le social des Congolais est loin de s’améliorer » a soulevé des réactions, notamment celle du Professeur Yannick Useni Sikuzani, doyen de la faculté d’architecture de l’Université de Lubumbashi.
Dans un droit de réponse cinglant, le Pr Yannick Useni Sikuzani a mis en lumière une erreur dans l’attribution des propos tenus. En effet, il a été confondu avec le Pr Ahmed Emedi Useni, ce qui a entraîné une clarification nécessaire de la part du doyen. Cette rectification souligne l’importance de la précision et de la vérification des sources dans le journalisme, afin d’éviter toute confusion pouvant nuire à la crédibilité des informations diffusées.
Au-delà de cette confusion regrettable, le débat soulevé par l’article de Fatshimetrie demeure d’une grande pertinence. En effet, la question de la prédominance des investisseurs étrangers dans l’économie nationale et son impact sur la population congolaise mérite une réflexion approfondie. Les inégalités sociales qui persistent dans le pays soulèvent des préoccupations quant à la répartition des richesses et aux opportunités offertes aux citoyens pour améliorer leurs conditions de vie.
Il est essentiel que les autorités et les acteurs économiques du pays veillent à promouvoir un développement inclusif, garantissant une juste répartition des richesses et favorisant l’émergence d’opportunités pour tous. La contribution des investisseurs étrangers au développement économique ne devrait pas se faire au détriment du bien-être des populations locales, mais au contraire, devrait aller de pair avec des politiques sociales et économiques visant à améliorer les conditions de vie de tous les citoyens.
Le Pr Yannick Useni Sikuzani, en tant que figure académique de renom, incarne une voix importante dans ce débat crucial. Sa réaction face à la confusion entourant ses propos démontre son souci de clarté et d’exactitude dans les discussions sur des sujets aussi sensibles que l’économie et le social. Cette clarification apporte un éclairage supplémentaire à la problématique soulevée par Fatshimetrie, invitant à une réflexion collective sur les politiques économiques et sociales à mettre en œuvre pour assurer un avenir plus juste et prospère pour tous les Congolais.