**Fatshimetrie : Investir dans les écoles des métiers pour lutter contre le chômage en RDC**
Dans la lutte contre le chômage qui sévit en République Démocratique du Congo, une initiative audacieuse semble voir le jour. En effet, le député national Patrick Eshiba salue la décision du gouvernement Suminwa d’intégrer la création d’écoles des métiers dans son plan de réduction du chômage, un fléau qui touche près de 80% de la population.
Cette approche novatrice vise à transformer la jeunesse congolaise en créateurs d’emplois plutôt qu’en demandeurs d’emplois. En mettant l’accent sur la formation professionnelle, il est possible de fournir aux jeunes des compétences pratiques et spécialisées, adaptées aux besoins du marché du travail.
Selon Patrick Eshiba, cette démarche contribuera non seulement à réduire le taux d’analphabétisme et la délinquance, mais aussi à canaliser l’énergie et le potentiel de la jeunesse vers des secteurs porteurs. En effet, tous les jeunes ne sont pas en mesure de poursuivre des études universitaires, et il est crucial de diversifier les options de formation pour offrir à chacun la possibilité de s’épanouir professionnellement.
Lors des récentes consultations du CNJ et de la rencontre avec le président de la République Félix Tshisekedi, Patrick Eshiba a plaidé en faveur de la création d’écoles des métiers, soulignant l’importance de cette mesure pour l’avenir économique et social du pays. En tant que Président de la ligue des jeunes du CNC de Pius Muabilu, il insiste sur le fait que cette proposition est au cœur de son engagement politique et qu’elle constitue un pilier essentiel de son mandat parlementaire.
En investissant dans l’éducation et la formation professionnelle, la RDC peut offrir à sa jeunesse des perspectives d’avenir prometteuses tout en dynamisant l’économie nationale. Les écoles des métiers représentent un levier essentiel pour le développement économique et social du pays, en favorisant la création d’entreprises locales et l’essor de secteurs clés tels que l’artisanat, l’agriculture ou encore les nouvelles technologies.
En conclusion, la création d’écoles des métiers en République Démocratique du Congo apparaît comme une solution innovante et efficace pour lutter contre le chômage et offrir des opportunités de carrière aux jeunes générations. C’est en investissant dans la formation professionnelle et en valorisant les métiers que le pays pourra relever les défis économiques et sociaux qui se dressent sur son chemin.