L’essentiel de la conservation des archives : préserver la mémoire nationale au Congo

L’importance de la conservation des archives dans la préservation de la mémoire nationale est un sujet crucial et souvent négligé. L’Institut national d’archives du Congo (INACO) a récemment rappelé aux institutions publiques l’obligation de solliciter son autorisation avant la destruction des documents d’État, soulignant ainsi l’importance de protéger le patrimoine historique et culturel du pays.

Selon Aimé Kasongo, Directeur général de l’INACO, la destruction ou l’élimination des archives est une procédure normale qui nécessite une supervision adéquate pour garantir la préservation des informations essentielles. En effet, chaque document archivé a une valeur historique et juridique qui mérite d’être prise en compte avant toute action de destruction.

En promouvant la journée internationale des archives sous le thème « Les archives en RDC à l’ère du numérique », l’INACO met en lumière l’importance de s’adapter aux nouveaux défis technologiques pour garantir la conservation et l’accessibilité des archives dans un monde de plus en plus numérisé.

La transition vers une gestion des archives basée sur le numérique présente à la fois des opportunités et des défis. D’une part, la numérisation permet une conservation plus durable des documents, facilitant leur consultation et leur partage. D’autre part, elle soulève des questions quant à la sécurité des données et à l’authenticité des documents numériques.

Il est crucial que les institutions publiques et privées s’engagent à préserver leur patrimoine archivistique en adoptant des politiques de gestion des archives efficaces. L’INACO joue un rôle essentiel en tant qu’organisme de régulation et de conseil pour garantir la préservation et la valorisation des archives nationales.

Enfin, la sensibilisation des acteurs concernés sur l’importance des archives dans la construction de l’identité nationale et la recherche historique est indispensable. La préservation des archives est un enjeu majeur pour la transmission du savoir et la protection de la mémoire collective. Au-delà des aspects techniques, c’est une responsabilité citoyenne et culturelle qui engage l’ensemble de la société congolaise dans la préservation de son histoire.