Le monde de la communication et des médias est un domaine complexe et essentiel, où la liberté de la presse est souvent mise à rude épreuve, particulièrement en période de conflit armé. L’Université chrétienne bilingue du Congo (UCBC) à Beni, à travers son Festival de la communication, a soulevé une question cruciale : la protection des journalistes en zone de guerre. Cet enjeu est d’une importance capitale pour garantir l’accès à une information libre et indépendante, indispensable pour une société démocratique.
Le Festival de la communication, organisé à l’initiative de la faculté des Sciences de l’information et de la communication de l’UCBC-Beni, a réuni des professionnels des médias locaux pour discuter des défis auxquels ils sont confrontés dans l’exercice de leur métier. Daniel Muliro Kisuba, coordonnateur de la faculté, a souligné la nécessité de renforcer la liberté de la presse, notamment dans un contexte de guerre où les journalistes sont souvent pris pour cible en raison de leur courage à rapporter la vérité.
La quête de la liberté de la presse et de l’indépendance des médias est un combat permanent, d’autant plus difficile dans des zones de conflit où la vérité est souvent biaisée ou étouffée par des pressions multiples. Les journalistes, face aux menaces et aux risques, doivent pouvoir exercer leur métier en toute sécurité, sans craindre des représailles pour avoir dévoilé des informations sensibles.
Daniel Muliro Kisuba a courageusement plaidé pour une protection accrue des professionnels des médias, soulignant que la liberté d’expression et la liberté de la presse sont des piliers fondamentaux d’une société démocratique. Dans un pays où la démocratie est en construction, il est crucial de garantir un environnement sûr et favorable à la libre circulation de l’information, même en temps de guerre.
La parole libre des journalistes est un pilier de la démocratie, un contrepoids essentiel aux abus de pouvoir et à la désinformation. En protégeant les journalistes et en défendant leur liberté, nous défendons les valeurs même sur lesquelles repose notre société. Il est de notre devoir de soutenir ces femmes et hommes courageux qui risquent leur vie chaque jour pour nous apporter la vérité, même lorsque cette vérité dérange.
En somme, la protection des journalistes en zone de guerre est un devoir moral, une responsabilité collective qui doit être assumée par la société toute entière. En défendant la liberté de la presse, nous défendons la démocratie, la transparence et la justice. Il est temps d’agir ensemble pour garantir un avenir où la vérité et la liberté puissent briller en toute sécurité.