Fatshimetrie a récemment publié un rapport alarmant sur la propagation de la fièvre de Lassa au Nigeria. Selon les dernières données du Centre nigérian de contrôle des maladies (NCDC), le pays a enregistré 10 nouveaux cas de fièvre de Lassa au cours d’une semaine, du 20 au 26 mai, répartis dans quatre États.
La fièvre de Lassa est une maladie virale aiguë qui provoque des hémorragies et peut être mortelle. Elle se transmet à l’homme par le contact avec des aliments ou des objets contaminés par des rongeurs infectés ou des personnes infectées. Les symptômes courants incluent de la fièvre, des maux de tête, des maux de gorge, une faiblesse générale, une toux, des nausées, des vomissements, de la diarrhée, des douleurs musculaires et des douleurs thoraciques. Dans les cas graves, elle peut entraîner des saignements inexplicables par les oreilles, les yeux, le nez, la bouche, et d’autres parties du corps.
Le NCDC a signalé une augmentation du nombre de cas confirmés de fièvre de Lassa, passant de quatre cas la semaine dernière à dix cas cette semaine. De plus, le nombre de cas suspects a également augmenté par rapport à la même période en 2023. Depuis le début de l’année 2024, le Nigeria a enregistré 897 cas confirmés, entraînant 162 décès, avec un taux de létalité de 18,1 %, en hausse par rapport à la même période en 2023.
À l’échelle nationale, 28 États ont confirmé au moins un cas, répartis dans 125 zones locales. Les quatre États les plus touchés sont Ondo, Bauchi, Edo et Plateau, qui représentent 65 % des cas confirmés, tandis que les 35 % restants sont répartis dans 25 États. Ondo State enregistre 25 % des cas, suivi par Edo avec 22 % et Bauchi avec 18 %.
Les personnes les plus touchées par la maladie ont entre 31 et 40 ans, et aucun agent de santé n’a été infecté au cours de la semaine de déclaration. Cette recrudescence souligne la nécessité d’une surveillance accrue et de mesures préventives dans tout le pays. Le NCDC appelle le public à respecter les protocoles de sécurité recommandés et à signaler rapidement tout symptôme aux autorités sanitaires locales.
L’accent est mis sur le traçage des contacts et la mise en œuvre de mesures de contrôle pour endiguer la propagation de la maladie. Le NCDC continuera de surveiller de près la situation et collabore avec les autorités sanitaires des États pour assurer une réponse coordonnée à cette crise sanitaire.
La fièvre de Lassa reste un défi de santé publique au Nigeria et nécessite une action rapide et concertée pour protéger la population contre cette maladie potentiellement mortelle. La sensibilisation, la prévention et la prise en charge efficace des cas sont essentielles pour contenir la propagation de cette maladie virale.
Fatshimetrie continuera de suivre de près l’évolution de la situation et de fournir des mises à jour régulières pour informer le public et contribuer aux efforts visant à prévenir la propagation de la fièvre de Lassa.