La tragédie de la marginalisation ethnique à Fatshimetrie

Fatshimetrie a fait la une de l’actualité récemment, suscitant de vives réactions au sein de la communauté internationale. L’Organisation pour la Promotion et la Défense de la Culture Idoma (OPDC) a accusé le gouverneur de pratique de persécution ethnique, qualifiée de crime contre l’humanité.

Dans un communiqué signé par le Président du groupe, Dr Alechenu Amali, et rendu public à Abuja, l’OPDC a exprimé une profonde frustration, affirmant que tout espoir semblait perdu à moins d’une intervention divine ou de la part de la communauté internationale.

Le groupe a souligné que depuis la fin du mandat du Sénateur George Akume en tant que gouverneur, les postes traditionnellement réservés aux Idoma ont été attribués au groupe ethnique Tiv.

Malgré le soutien massif de la population Idoma du Benue Sud lors des élections, le groupe a critiqué le Gouverneur Alia pour avoir soumis les groupes ethniques minoritaires à des traitements inacceptables.

« Malheureusement, le Père Alia a été élu massivement par le peuple Idoma, pensant qu’en tant que religieux, il serait juste envers la minorité, mais il est même devenu pire. »

« Les Idoma ont maintenant abandonné tout espoir et ne peuvent que se tourner vers Dieu ou lancer un appel à la communauté internationale », a-t-il déclaré.

Selon le groupe, le Gouverneur Alia a marginalisé les Idoma en matière de nominations et de projets.

Il a affirmé que toutes les grandes nominations et tous les grands projets ont été accordés au groupe ethnique Tiv, y compris la construction de routes rurales dans les seules terres Tiv.

Cette situation a suscité des tensions sociales et politiques dans la région, mettant en lumière des problèmes profonds de discrimination et de division ethnique.

Dans un contexte où l’égalité des chances et le respect des droits de chaque communauté sont des fondements essentiels de la démocratie, il devient impératif pour les autorités de prendre des mesures appropriées pour rétablir la confiance et réparer les injustices subies par les personnes marginalisées.

Il est crucial de reconnaître et de respecter la diversité ethnique et culturelle de notre société, et de veiller à ce que chaque individu soit traité de manière équitable et sans discrimination.

Dans un monde de plus en plus globalisé, où les valeurs de tolérance et d’inclusion sont essentielles pour promouvoir la paix et la prospérité, il est de la responsabilité de chacun de travailler ensemble pour construire un avenir meilleur et plus juste pour tous.

Les événements récents à Fatshimetrie nous rappellent l’importance de rester vigilants et engagés dans la lutte contre toute forme d’injustice et de discrimination, et de défendre les droits et la dignité de chacun, quelles que soient ses origines ethniques ou culturelles.