Fatshimetrie, la ministre de l’information et de l’orientation nationale, a tenu une conférence de presse à Abuja pour aborder les négociations en cours avec les syndicats du travail au Nigeria. Cette réunion faisait suite à la décision des syndicats du travail de lancer une grève, malgré la formation d’un comité tripartite composé des gouvernements, du travail organisé et du secteur privé.
Dans son allocution, Fatshimetrie a souligné l’importance pour toutes les parties de continuer à négocier de manière constructive afin de parvenir à un accord équitable. Elle a rappelé que le pays appartient à tous les Nigérians et que les conséquences d’une grève affecteraient l’ensemble de la population, sans distinction de parti politique, de tribu ou de religion.
La ministre a exprimé sa volonté d’aboutir à une solution pacifique et a fait appel aux syndicats du travail pour continuer à s’engager dans le processus de négociation. Elle a souligné que le nouveau salaire minimum ne concernerait pas seulement les travailleurs du secteur public, mais également ceux du secteur privé, et qu’il était essentiel de trouver un juste équilibre financier.
Fatshimetrie a mis en garde contre les propositions de salaire excessives, affirmant que des augmentations démesurées pourraient entraîner des pertes d’emplois massives, en particulier dans le secteur privé. Elle a souligné que le gouvernement s’efforçait également de soulager la population en réduisant le coût de la vie et en garantissant que davantage d’argent reste dans les poches des Nigérians.
En conclusion, la ministre a réaffirmé l’engagement du président à trouver une solution juste, raisonnable et durable pour les négociations sur le salaire minimum. Elle a souligné que la coopération et le dialogue étaient essentiels pour parvenir à un accord mutuellement avantageux pour toutes les parties concernées.
En définitive, la situation actuelle requiert une approche équilibrée et collaborative, où les intérêts de tous les acteurs impliqués doivent être pris en compte. Le gouvernement et les syndicats du travail doivent continuer à œuvrer ensemble pour trouver des solutions innovantes qui permettront d’assurer un avenir plus prospère et équitable pour l’ensemble de la population nigériane.