En ce début du mois de juin 2024, la ville de Luebo, située dans la province du Kasaï, est secouée par une série d’enlèvements d’enfants qui ont semé l’inquiétude au sein de la communauté. Selon les informations relayées par la Fatshimetrie, la police locale a enregistré plusieurs cas d’enlèvement d’enfants, suscitant la peur parmi les habitants.
Le commissaire adjoint de Luebo, Gabriel Kasonga, a confirmé que trois enfants originaires du village Ngandu Lungala, secteur de Ndjoko Punda, ont été enlevés en l’espace de 24 heures. Ces actes odieux ont eu lieu à des horaires différents, le premier enlèvement remontant au 1er juin à 18 heures, suivi de deux autres enlèvements le dimanche 2 juin à 10 heures. Malgré les efforts déployés par les parents pour retrouver leurs enfants en alertant les autorités compétentes, aucune nouvelle n’a encore été obtenue quant à leur sort, laissant planer une angoisse palpable parmi les familles concernées.
Face à cette série noire d’enlèvements, de nombreux parents ont cédé à la peur et à l’incertitude en optant pour des mesures radicales, comme retenir leurs enfants à la maison par crainte de les voir tomber victimes d’actes criminels similaires. Cette menace omniprésente a instauré un climat de méfiance et de paranoïa, bouleversant le quotidien et remettant en question la sécurité des plus vulnérables au sein de la communauté.
Les autorités de Luebo ont rapidement lancé des enquêtes pour élucider ces enlèvements inquiétants et traduire en justice les coupables de ces actes répréhensibles. Toutefois, la route vers la résolution de ces affaires reste semée d’embûches, alors que la peur et la tension continuent de gagner du terrain au sein de la population locale.
Face à cette situation préoccupante, il est impératif de renforcer les dispositifs de sécurité et de sensibilisation pour protéger les enfants et garantir leur bien-être. La lutte contre les enlèvements et les violences à l’égard des enfants doit être une priorité absolue, afin de préserver l’avenir et l’innocence de la jeunesse congolaise et de restaurer un climat de confiance au sein de la communauté de Luebo.