La lutte pour la dignité des femmes autochtones en RDC

La situation des femmes autochtones en République Démocratique du Congo suscite une préoccupation croissante au sein de la communauté internationale. La récente déclaration de la Corporation des femmes autochtones de RDC met en lumière les violences perpétrées contre les populations vulnérables, en particulier les femmes et les enfants autochtones pygmées. Ces actes inhumains et les récents bombardements des camps de déplacés à Mugunga dans le Nord-Kivu ont causé un profond traumatisme au sein de ces communautés déjà vulnérables.

Ornireh Prescillia Kapupu, de la Fédération des filles et femmes autochtones en RDC, a vigoureusement dénoncé ces atrocités devant la presse. Elle a rappelé les multiples épisodes de violence et de massacre qui ont secoué les populations autochtones dans différentes régions du pays. La cruauté de ces actes est alarmante, allant des massacres à Vonkutu Walessa en Ituri aux violences physiques à Beni et Butembo dans le Nord-Kivu, en passant par les actes de déshumanisation à Mambasa et les bombardements à Mugunga. Ces événements récents témoignent d’une détérioration alarmante de la situation humanitaire en RDC, mettant en péril la sécurité et la dignité des personnes les plus marginalisées.

Face à cette escalade de la violence, la Corporation des femmes autochtones en appelle à la solidarité internationale et à l’intervention de l’Instance permanente des Nations Unies pour mettre un terme à ces atrocités. Il est crucial que la communauté internationale se mobilise pour protéger les droits humains fondamentaux des populations autochtones en RDC et garantir leur sécurité et leur dignité. Les autorités congolaises doivent également prendre des mesures concrètes et efficaces pour assurer la protection de ces communautés vulnérables et mettre fin à l’impunité des auteurs de ces crimes odieux.

En ces temps de crises et de conflits, il est essentiel que la voix des femmes autochtones soit entendue et que leurs droits soient respectés. Elles sont les premières victimes de ces violences et leur courage et leur résilience méritent d’être reconnus et soutenus. Il est temps pour la communauté internationale de se lever ensemble contre ces atrocités et de travailler ensemble pour instaurer une paix durable en RDC, basée sur le respect des droits de chacun, sans distinction d’origine ethnique ou de genre.