Tentative de coup d’État avortée en RDC : un appel à la vigilance et à l’action

Le mois de mai 2024 restera gravé dans les mémoires en République Démocratique du Congo (RDC) pour l’incident qui aurait pu précipiter le pays dans le chaos. En effet, une tentative de coup d’État déstabilisatrice a été avortée de justesse à Kinshasa, suscitant des réactions vives au sein de la classe politique congolaise. Le Groupe de 27 leaders de la ligue de jeunes de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), s’est exprimé avec fermeté pour condamner cet acte aux conséquences potentiellement dévastatrices.

Dans une déclaration empreinte de détermination, le G27 a dénoncé ce qu’il qualifie de « double jeu de la communauté internationale » ainsi que « l’hypocrisie » de certains acteurs au sein de l’Union sacrée de la nation. Les membres de cette structure au sein du parti au pouvoir ont exprimé leur désapprobation face à cette tentative de déstabilisation des institutions démocratiques, appelant à une solidarité africaine renforcée pour soutenir le président Félix Antoine Tshisekedi dans sa lutte contre l’impérialisme et le néocolonialisme.

Il est essentiel de souligner le caractère urgent et décisif des actions à entreprendre pour protéger la démocratie et la stabilité du pays. Les élections demeurent le socle sur lequel repose la légitimité des dirigeants en RDC, et il est impératif de préserver ce pilier essentiel pour éviter toute dérive autoritaire ou violente.

La promptitude dont ont fait preuve les éléments de la garde républicaine pour neutraliser les assaillants lors de cette tentative de coup d’État est à saluer. Cela démontre la détermination des autorités congolaises à défendre l’ordre constitutionnel et à garantir la sécurité des institutions.

Le G27 en appelle à Félix Tshisekedi pour qu’il prenne des mesures fermes afin de renforcer à la fois la sécurité et la cohésion politique au sein du pays. Comme l’a souligné le député national Justin Bitakwira, il est primordial que les responsables politiques soient à la hauteur des enjeux du moment, et que les décisions prises soient à la mesure des défis auxquels la RDC est confrontée.

La situation survenue dans les premières heures du dimanche 19 mai, avec l’assaut de la résidence de Vital Kamerhe et du palais de la nation, a mis en lumière la fragilité des institutions démocratiques. Il est essentiel que des mesures soient prises pour renforcer la sécurité des dignitaires politiques et des symboles de l’État, tout en garantissant le respect de l’État de droit et des libertés individuelles.

En conclusion, cette tentative de coup d’État manquée en RDC doit servir de signal d’alarme pour l’ensemble des acteurs politiques et de la société civile. La stabilité et la démocratie sont des biens précieux qui nécessitent une vigilance constante et des actions résolues pour les protéger. Tout effort visant à déstabiliser les institutions démocratiques doit être condamné sans ambiguïté, et les autorités nationales et internationales doivent redoubler d’efforts pour veiller à ce que de tels actes ne se reproduisent pas.