Tracasserie routière en République démocratique du Congo : un fléau à Mitwaba

**Images de tracasserie routière en République démocratique du Congo**

Au cœur de la République démocratique du Congo, dans la région de Mitwaba, la société civile s’insurge contre la tracasserie routière menée par les agents de sécurité. Un phénomène qui ne cesse de s’accentuer malgré les rencontres organisées avec les autorités locales. Le constat est alarmant : 13 barrières sont désormais en place, imposant des taxes exorbitantes aux usagers de la route.

La situation atteint son paroxysme sur la nationale n°5, où les passagers se voient contraints de payer des sommes allant jusqu’à 10.000 FC pour les véhicules et 2000 FC pour les motocyclistes. Cette pratique abusive est perpétrée par divers services de sécurité, incluant les Forces armées, la Police nationale congolaise et la Police de circulation routière.

Au-delà de cet aspect financier, c’est aussi l’usage de l’intimidation qui soulève l’indignation. Les passagers sont victimes de tortures et de menaces, violant ainsi leurs droits fondamentaux. Maître Thierry Kamubangwa, défenseur des droits de l’homme, condamne fermement cette pratique inhumaine, soulignant que les barrières, bien que nécessaires, ne peuvent justifier de tels agissements.

La question de la tracasserie routière à Mitwaba a suscité l’attention des élus locaux, qui ont introduit une motion d’information à l’Assemblée provinciale. Il est impératif de trouver des solutions durables pour mettre fin à ces abus et garantir la liberté de circulation des citoyens. Le respect des droits de l’homme et la lutte contre la corruption doivent être au cœur des actions des autorités compétentes.

En définitive, la tracasserie routière à Mitwaba illustre les défis auxquels est confrontée la société congolaise. Au-delà de la question sécuritaire, c’est la dignité des citoyens et le respect de la loi qui sont en jeu. Il est temps que des mesures concrètes soient prises pour assurer un environnement routier sain et respectueux des droits de tous.