Les conséquences du dé-risking dans le secteur bancaire : L’appel à une approche éthique et responsable.

Dans le grand puzzle de l’économie mondiale, les mécanismes qui régissent les relations financières entre les différents acteurs sont essentiels pour assurer un équilibre juste et équitable. Cependant, ces mécanismes ne sont pas toujours exempts de dysfonctionnements, comme en témoigne le phénomène inquiétant de dé-risking qui sévit actuellement dans le secteur bancaire, en particulier en lien avec les pays africains.

Au coeur de cette problématique complexe se trouve Jean Jacques Lumumba, président de l’ASBL « Ma Banque, un droit ». Ce lanceur d’alerte engagé s’est donné pour mission de défendre les personnes et entreprises exclues des services bancaires, avec un focus particulier sur le secteur du commerce avec les pays africains. Sensible aux injustices et discriminations qui touchent de nombreux acteurs économiques, Jean Jacques Lumumba interpelle la conscience collective sur les risques de mettre tout le monde dans le même sac, sans distinction ni analyse personnalisée.

Les conséquences du dé-risking sont malheureusement bien réelles et se manifestent à travers la suppression brutale de comptes bancaires d’entreprises et de particuliers, souvent sans motif valable. Les relations économiques établies sur des années sont ainsi balayées d’un revers de main, au nom de politiques internes des banques ou de stratégies commerciales discutables. Les victimes de ces pratiques abusives se trouvent dans l’incapacité d’accéder à des services bancaires essentiels, compromettant ainsi leur activité économique et leur stabilité financière.

Il est crucial de souligner que le dé-risking ne se limite pas à des considérations économiques, mais revêt également une dimension de discrimination. En excluant arbitrairement des acteurs du système bancaire en raison de leur origine géographique, les banques alimentent des préjugés injustifiés et renforcent les inégalités. La lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ne peut justifier des pratiques discriminatoires qui pénalisent des individus et des entreprises intègres.

Jean Jacques Lumumba appelle à une réflexion profonde sur la nécessité d’une approche individualisée dans le traitement des dossiers financiers, afin de prévenir toute forme de discrimination et d’injustice. Il met en lumière l’importance de la transparence et de la fiabilité des informations utilisées par les banques pour évaluer les risques, afin d’éviter des décisions arbitraires aux conséquences dramatiques.

En conclusion, le dé-risking est un phénomène alarmant qui interpelle sur les défis de la régulation financière et l’importance de promouvoir des pratiques bancaires éthiques et responsables. L’action de Jean Jacques Lumumba et de l’ASBL « Ma Banque, un droit » illustre l’urgence d’une prise de conscience collective pour garantir un accès équitable aux services financiers et lutter contre toute forme de discrimination.