Fatshimetrie : Deux militaires tués lors d’une altercation à Bunia, RDC
L’actualité récente à Bunia, chef-lieu des institutions provinciales del’Ituri, a été marquée par un événement tragique impliquant deux militaires des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) appartenant à l’unité de la Police militaire (PM). En effet, mardi 21 mai, ces deux soldats ont perdu la vie au quartier Ngezi suite à une altercation entre eux.
Selon les informations fournies par le commandant de la police nationale à Bunia, Abeli Mwangu Gérard, le drame a débuté par une dispute autour de la perte du téléphone d’un sergent-major par l’un de ses compagnons. La tension est montée d’un cran lorsqu’un chef de poste a exigé à l’officier de la deuxième classe de lui restituer le téléphone en question, qui avait été pris par le premier sergent, également pasteur et ravitailleur de l’unité. Dans un élan de réaction impulsive, le caporal a tiré à bout portant sur son supérieur avant de mettre fin à ses jours, blessant par la même occasion deux autres soldats.
Le porte-parole de l’armée dans le secteur opérationnel Ituri, le lieutenant Jules Ngongo, a confirmé cette triste nouvelle tout en rassurant la population que la situation était désormais sous contrôle, permettant ainsi aux habitants de reprendre leurs activités après une brève période de panique.
Cette tragédie soulève une fois de plus la question de la gestion des conflits au sein des forces armées congolaises, mettant en lumière les tensions et les rivalités internes qui peuvent parfois mener à des actes irréparables. Il est essentiel que des mesures soient prises pour prévenir de tels incidents à l’avenir et pour garantir la sécurité et le bien-être des membres des forces de l’ordre.
En ces temps où la stabilité et la sécurité sont des enjeux cruciaux en République Démocratique du Congo, il est primordial que les autorités militaires et civiles travaillent ensemble pour promouvoir un environnement propice à la résolution pacifique des conflits et à la prévention de la violence au sein des institutions de l’État. Nos pensées vont aux familles des soldats décédés et à tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie.