Sunday Igboho, un activiste de la nation Yoruba, a récemment fait la une des journaux en lançant un ultimatum aux éleveurs Fulani pour qu’ils quittent le Sud-Ouest du Nigeria. Cette déclaration a suscité de vives réactions et a conduit à un débat animé sur la cohabitation pacifique entre les différentes ethnies du pays.
Dans une récente déclaration, le président national de Miyetti Allah, Kautal Hore, Abdullahi Bello Bodejo, a balayé d’un revers de main l’ultimatum de Sunday Igboho, le qualifiant d’agitation inutile et cherchant à attirer l’attention. Cependant, Sunday Igboho n’a pas tardé à répondre, en soulignant que la Constitution du pays ne soutient pas les meurtres gratuits de fermiers, les viols violents de leurs épouses et la destruction de leurs terres agricoles.
Sunday Igboho a également souligné que le président Bola Tinubu ne tolérera pas de tels comportements. Il a insisté sur le fait que la Constitution nigériane permet aux citoyens de résider n’importe où dans le pays, mais elle n’autorise pas les éleveurs à faire paître leur bétail sur les terres agricoles, à tuer les fermiers et à violer leurs femmes et leurs filles.
Il est clair que Sunday Igboho consider le président national de Miyetti Allah comme un simple chercheur d’attention. Il affirme que la violence perpétrée par les éleveurs Fulani pendant le mandat de l’ancien président Muhammadu Buhari ne sera pas tolérée sous le mandat actuel de Bola Tinubu.
Sunday Igboho demande aux agences de sécurité de prendre des mesures pour empêcher les éleveurs Fulani de raviver les tensions et l’insécurité dans n’importe quelle région du pays, en particulier dans les communautés agricoles et les établissements du Yorubaland. Il exhorte également les forces de sécurité à redoubler d’efforts pour garantir la paix et la tranquillité, afin que les agriculteurs et les communautés agricoles ne soient pas victimes de violences et d’attaques.
Il est essentiel que chacun reste vigilant et signale rapidement tout acte pouvant perturber la paix dans sa communauté. Bien que nous ayons confiance en l’efficacité des forces de sécurité, il est important que les citoyens jouent également leur rôle en signalant toute activité suspecte.
Il est clair que le débat sur la cohabitation pacifique entre les différentes ethnies du Nigeria est loin d’être résolu. Les actes de violence et de criminalité commis par certains éleveurs Fulani ne peuvent être tolérés, mais il est également important de trouver des solutions pacifiques pour résoudre les différends et promouvoir l’harmonie entre toutes les communautés.
Il est essentiel que le gouvernement prenne des mesures concrètes pour garantir la sécurité de tous les citoyens et prévenir les conflits interethniques. Il est également important que les communautés locales travaillent ensemble pour promouvoir la tolérance et le respect mutuel, afin de parvenir à une coexistence pacifique et harmonieuse. Ce n’est qu’en faisant preuve d’ouverture d’esprit et de compréhension que nous pourrons construire un avenir meilleur pour tous.