En 2023, la province de l’Ituri en République démocratique du Congo connaît une accalmie relative, mais certaines localités du territoire de Mambasa continuent de faire face à des attaques récurrentes de rebelles ougandais. Du mercredi au vendredi 29 décembre, la Nouvelle société civile congolaise a documenté la mort de 10 civils dans la périphérie du village de Kawame, en chefferie des Babila Babombi.
Selon un acteur de la société civile, les forces rebelles de l’ADF ont effectué des incursions dans les agglomérations de Mambau et aux périphéries de Kawame, causant la mort de ces 10 personnes. Néanmoins, lors d’une poursuite menée par l’armée congolaise, un assaillant a été abattu.
La Nouvelle société civile met également en garde contre la présence d’un bastion de cette rébellion étrangère entre les territoires de Mambasa et Beni. Elle invite la population à quitter les zones sous occupation rebelle afin de garantir leur sécurité.
Dans une autre attaque survenue le mercredi 27 décembre 2023, la localité de Mambau a été ciblée par des combattants de l’ADF. Trois civils, dont une femme, ont été tués. Leurs corps ont été inhumés le vendredi à Biakato, le chef-lieu de la chefferie de Babila Babombi, situé au sud-ouest de la ville de Bunia.
Ces attaques récurrentes témoignent de l’insécurité persistante dans la province de l’Ituri, malgré les efforts déployés pour y restaurer la paix. La population locale continue de subir les conséquences tragiques de ce conflit armé.
Il est essentiel que les autorités congolaises renforcent davantage les mesures de sécurité dans la province de l’Ituri et intensifient les opérations visant à neutraliser les groupes rebelles actifs dans la région. La protection des civils doit être une priorité absolue afin de restaurer la paix et la stabilité dans cette partie du pays.