Scandale financier au parlement congolais : Révélations choquantes sur des dépenses obscures

Au cœur de la République démocratique du Congo (RDC), un scandale financier secoue le parlement et met en lumière des pratiques troubles et des dépenses obscures. Le rapport explosif intitulé « Biface du parlement congolais, un contrôleur à contrôler », révèle des chiffres alarmants : plus de 298,9 millions de dollars ont été dépensés entre 2021 et 2023, représentant un montant non autorisé de 3% du budget de l’État.

Les révélations du Centre de recherches en dépenses publiques et développement local (CREFDL) mettent en lumière des faits accablants. Notamment, des dépenses exorbitantes pour l’achat de véhicules par la chambre basse du parlement. En 2022, l’achat de 26 bus pour un montant de 90,2 millions de dollars, soit un dépassement de budget de 2000%, soulève des questions sur la transparence et la légitimité de ces transactions. De plus, le sénat n’est pas en reste avec des dépenses de 422 893 dollars pour des véhicules, dépassant le budget initial sans explication plausible.

Les investissements dans des projets de construction ne sont pas non plus exempts de controverses. Le projet de dépôt d’archives du sénat, attribué pour un montant de 63 518 dollars, a vu un écart de 18 723 dollars entre le montant payé et celui figurant dans le marché initial. De même, la construction de bâtiments destinés à l’administration présente un taux d’exécution de 80,38%, suscitant des interrogations sur la gestion des fonds publics.

Ces révélations soulignent l’urgence de réformes et de mesures de transparence au sein du parlement congolais. Le renforcement du rôle de l’Inspection générale des finances (IGF) et de la cour des comptes est préconisé pour auditer les fonds spéciaux et les dépenses controversées. De plus, la clarification des lignes budgétaires et des procédures d’achat est indispensable pour restaurer la confiance des citoyens.

Ce rapport met en lumière les risques de corruption et de mauvaise gestion des fonds publics dans les institutions démocratiques de la RDC. Il appelle à une plus grande responsabilité et à une transparence accrue pour garantir une gouvernance saine et éthique. Les citoyens attendent des mesures concrètes pour lutter contre la corruption et garantir une utilisation judicieuse des ressources financières de l’État.