En une nouvelle development choquante, l’Agence Anti-Corruption Économique et Financière (EFCC) a porté des accusations de fraude présumée contre le ministre de l’aviation Hadi Sirika, sa fille, et son gendre, Jalal Sule Hamma. L’accusation s’élève à ₦2.7 milliards et comprend six chefs d’inculpation distincts qui ont été officiellement annoncés lors de la procédure judiciaire en cours.
Non seulement le ministre de l’aviation lui-même est impliqué, mais aussi sa famille proche, soulignant ainsi la gravité de ces allégations. L’entreprise Al-Duraq Investment Limited est également citée dans cette affaire, montrant l’étendue des personnes et des entités impliquées dans cette affaire.
La défense des accusés a plaidé non coupable devant le tribunal, affirmant leur innocence face à ces accusations. Cependant, il est crucial de noter le refus des suspects de se conformer à la date de comparution fixée par la commission anti-corruption, ce qui pourrait constituer un facteur aggravant dans cette affaire.
L’avocat représentant l’EFCC, Rotimi Jacobs, met en avant l’importance d’une résolution rapide de ce dossier pour assurer la justice. Il insiste sur le fait que l’obligation de se présenter au tribunal est primordiale pour éviter tout retard inutile dans le processus judiciaire.
Dans un geste de demande de clémence, l’avocat de Sirika, Kanu Agabi, a plaidé en faveur d’une libération sous caution, suggérant une reconnaissance personnelle pour garantir la présence des accusés lors des audiences à venir.
Cette affaire soulève des questions sérieuses sur l’intégrité et la transparence au sein du gouvernement nigérian, mettant en lumière l’importance de combattre la corruption à tous les niveaux de la société. L’issue de ce procès aura certainement un impact significatif sur la perception du public et la confiance dans les autorités en place.