Fatshimetrie, un mot qui sonne comme une révélation, une investigation profonde dans la société congolaise et ses enjeux. C’est dans cette dynamique que le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Peter Kazadi, a tenu à s’exprimer devant la presse suite au drame survenu le 3 mai dernier dans la commune de Makala.
Le récit de cette tragédie met en lumière des faits d’une gravité extrême, la perte tragique d’une femme et de son fils, suite à un double meurtre commis par des individus se présentant en tant que membres de la police nationale congolaise. Face à cette situation choquante, l’opinion publique s’est immédiatement questionnée sur les circonstances de cet acte barbare, certains évoquant un lien possible avec l’opération « Panthères Noires » menée par la police à Kinshasa.
Lors de sa prise de parole, Peter Kazadi a tenu à réfuter toute implication de l’opération « Panthères Noires » dans ce drame. Il a clairement pointé du doigt des individus non identifiés ayant revêtu l’uniforme de la police pour commettre ces actes inqualifiables. Son discours exprimait à la fois des regrets et de la consternation, soulignant l’importance de faire la lumière sur cette affaire et de traduire les coupables en justice.
Le Ministre de l’Intérieur a assuré que le Ministère de la Justice serait pleinement mobilisé pour que la vérité éclate et que les responsables soient tenus pour leurs actes criminels. Il a souligné le caractère implacable des enquêtes en cours et la détermination à sanctionner de manière exemplaire les coupables. Un premier suspect a déjà été appréhendé et présenté devant la justice militaire, marquant ainsi le début d’une procédure judiciaire visant à rendre justice aux victimes.
Au-delà de cet événement tragique, Peter Kazadi a insisté sur le caractère spécifique de l’opération « Panthères Noires », menée par la Légion Nationale d’Intervention, visant à combattre le fléau des kulunas et à restaurer la sécurité dans la région. Il a évoqué les mesures prises pour écarter les éléments criminels de la société et les présenter devant la justice, afin de garantir la paix et la stabilité.
En fin de compte, cette affaire révèle l’importance capitale de la sécurité publique et de la justice dans une société en quête de paix et d’harmonie. Elle souligne également la nécessité d’une transparence totale dans les actions des forces de l’ordre et le respect absolu des droits des citoyens. Fatshimetrie, un mot fort qui illustre la quête incessante de vérité et de justice dans le contexte congolais actuel.