Titre : Monkey Pox en RDC : Renforcement des mesures de prévention par les personnels de santé
Introduction :
Depuis la découverte du premier cas humain en 1970, la maladie de Monkey Pox, également connue sous le nom de variole du singe, reste une préoccupation majeure en République démocratique du Congo (RDC). Face à une recrudescence récente des cas, les personnels de santé publique ont pris la décision de renforcer les mesures de prévention lors d’un atelier organisé à Kinshasa. Dans cet article, nous vous présentons les actions entreprises et les mesures préconisées pour lutter contre la propagation de cette maladie.
Renforcer la sensibilisation et la surveillance :
Lors de l’atelier tenu à l’Hôtel Memling, à Kinshasa, les professionnels de la santé ont souligné la nécessité de renforcer la sensibilisation et la surveillance pour prévenir la propagation de la Monkey Pox. La coordonnatrice du comité de coordination une santé, Nadège Ngombe, a souligné l’importance de communiquer efficacement sur la maladie afin d’alerter la population et de sensibiliser sur les mesures de prévention. Elle a également insisté sur la nécessité d’améliorer les méthodes de détection en laboratoire et de renforcer les échanges avec les organes de presse pour une diffusion optimale de l’information.
Renforcement des mesures de laboratoire et de prise en charge :
Outre la sensibilisation, les personnels de santé se sont engagés à renforcer les capacités des laboratoires dans la détection et le diagnostic de la Monkey Pox. En améliorant les procédures de laboratoire, il sera possible d’identifier plus rapidement les cas et de mettre en place des mesures de prise en charge adéquates. De plus, la cartographie des partenaires intervenant dans la lutte contre la Monkey Pox sera actualisée afin de favoriser une meilleure coordination des actions.
Appui financier et technique pour la lutte contre la Monkey Pox :
Cet atelier a été organisé par la Coordination pour la couverture santé universelle « One Health », en collaboration avec le Programme national de lutte contre la Monkey Pox. Ces deux partenaires ont bénéficié de l’appui financier et technique de l’USAID/MTAPS, démontrant ainsi l’importance accordée à la lutte contre cette maladie en RDC.
Conclusion :
La Monkey Pox reste une menace pour la santé publique en RDC. Cependant, grâce aux actions entreprises lors de cet atelier, des mesures de prévention renforcées seront mises en place pour lutter contre la propagation de cette maladie. La sensibilisation de la population, le renforcement des capacités des laboratoires et la coordination des actions avec les partenaires sont autant d’éléments essentiels pour prévenir et contrôler la Monkey Pox. La détermination des personnels de santé permet d’envisager un avenir plus sûr pour la population congolaise.