Fatshimetrie a récemment rapporté sur les terribles inondations qui ont frappé la ville de Nairobi suite aux fortes pluies. Ces inondations ont eu des conséquences dramatiques, affectant de nombreux habitants et causant des dégâts considérables dans les zones urbaines de la capitale kenyane.
Face à cette situation d’urgence, le président kényan William Ruto s’est engagé à fournir une assistance financière d’urgence à chaque foyer touché et déplacé par les inondations à Nairobi. Lors d’une visite dans les zones affectées des bidonvilles densément peuplés de la capitale, Ruto a promis de verser une somme de 10 000 shillings kényans (75 USD) à chaque famille sinistrée et a affirmé son engagement à reconstruire toutes les écoles détruites par les inondations.
S’exprimant devant la foule, le président a également annoncé la mise de côté d’un milliard de shillings kényans (7,5 millions USD) pour reconstruire toutes les écoles affectées par les inondations avant la réouverture prévue des établissements scolaires. Cette décision a entraîné le report de la réouverture des écoles prévue cette semaine, compte tenu des intempéries persistantes et des inondations ayant déjà causé plus de 200 décès.
Ruto a ensuite mis en avant son projet phare de logements abordables comme une solution pour mettre fin aux déplacements liés aux inondations à l’avenir. Il a annoncé la construction de 20 000 logements destinés à aider la population de Nairobi vivant dans les bidonvilles, tout en soulignant que cette démarche visait non seulement à offrir des logements dignes aux habitants, mais également à protéger les terrains riverains pour éviter de futures crises.
Le discours du président a souligné l’urgence de la situation, en évoquant des rapports météorologiques alarmants qui ne prévoient pas de répit pour les pluies et les inondations à venir. Le gouvernement kényan a d’ailleurs ordonné l’évacuation des populations vivant à proximité de 178 barrages et réservoirs pleins ou sur le point de déborder, avec la menace de déplacements forcés pour ceux qui refuseraient de partir.
Ces inondations ont eu des répercussions au-delà des frontières kényanes, avec plus de 155 personnes décédées en Tanzanie et des centaines de personnes affectées au Burundi, en Éthiopie et en Somalie. La région est confrontée à une crise humanitaire majeure, soulignant l’ampleur des dégâts causés par les conditions météorologiques extrêmes.
Dans ce contexte, il est crucial que les autorités kényanes et les pays voisins intensifient leurs efforts pour venir en aide aux populations sinistrées, renforcer les mesures de prévention des catastrophes naturelles et mettre en place des politiques durables pour faire face à ces défis climatiques croissants. Il est essentiel de placer la protection des populations et de l’environnement au cœur des priorités, en travaillant ensemble pour bâtir des sociétés résilientes face aux aléas climatiques futurs.