Dans le cadre de l’actualité politique récente en Afrique du Sud, un événement important a attiré l’attention de la communauté internationale : le membre des Combattants de la Liberté Économique (EFF), Khehla Mngwengwe, a présenté des excuses à la communauté indienne pour avoir utilisé le terme péjoratif « kuli » (coolie) lors d’une publication sur les réseaux sociaux.
L’affaire a été portée devant le tribunal de l’égalité d’Umlazi, qui a ordonné à Mngwengwe de présenter des excuses dans un délai de 30 jours suivant sa décision. Suite à cela, Mngwengwe a publié des excuses sur sa page Facebook, et s’est également rendu en personne à une réunion organisée par Guru Acharya Sham Ramanuj au temple Shri Mariamann à Mount Edgecombe, dans la province du KwaZulu-Natal.
Cette affaire a débuté après que Mngwengwe ait tenu des propos offensants sur la page Facebook controversée de Karou Charou, suite aux émeutes de juillet 2021 dans les provinces du KwaZulu-Natal et de Gauteng. Narend Ganesh, leader du Congrès National Indépendant d’Afrique du Sud, a porté l’affaire devant le tribunal, affirmant qu’il s’agissait de discours haineux.
Les événements ont été marqués par des tensions raciales élevées, en particulier après que 36 personnes, dont 33 étaient noires, aient été tuées à Phoenix lors des troubles de juillet 2021. La Commission Sud-Africaine des Droits de l’Homme a ensuite conclu que ces meurtres étaient motivés par la race, des personnes noires ayant été prises pour cibles lors de barrages routiers à Phoenix.
Malgré ses arguments selon lesquels ses propos étaient une réaction à des contenus racistes préexistants sur la page Facebook en question, Mngwengwe a finalement présenté des excuses publiques et inconditionnelles. Il a exprimé des regrets pour la souffrance causée à la communauté indienne et a souligné qu’il n’avait jamais été jugé raciste par un tribunal.
Le leader associatif Ganesh a déclaré être satisfait des excuses de Mngwengwe sur les réseaux sociaux, bien qu’il ait exprimé des réserves quant à la sincérité de ses excuses formulées en personne au temple. Il a souligné que l’objectif était d’obtenir une reconnaissance de l’impact de ses propos considérés comme haineux.
En fin de compte, cette affaire met en lumière l’importance du dialogue interculturel et de la sensibilisation à la diversité en Afrique du Sud. Les excuses de Mngwengwe représentent une étape vers la réconciliation et la reconnaissance des préjudices causés par des propos offensants. Espérons que ces événements serviront à renforcer la tolérance et le respect mutuel au sein de la société sud-africaine.