**La montée de l’insécurité en province de l’Ituri : un cri d’alerte pour la paix**

**La Montée de l’insécurité en province de l’Ituri : une situation alarmante**

Depuis plusieurs mois, la province de l’Ituri, située dans le Nord-est de la République démocratique du Congo, connaît une escalade de violences, rompant avec une période précédente d’accalmie. Les tensions se concentrent principalement dans le territoire de Djugu, où les groupes armés CODECO et Zaïre sont pointés du doigt comme étant les principaux responsables des tueries.

Le lieutenant-général Luboya N’kashama Johnny, gouverneur militaire de l’Ituri, réagit à cette détérioration de la situation sécuritaire, attribuant cette montée de l’insécurité à certains politiciens ayant échoué aux récentes élections. Selon ses dires, des individus mécontents auraient propagé des messages de guerre, semant le trouble au sein de la population et cherchant à déstabiliser la région.

Face à cette violence, l’autorité provinciale affirme que les instigateurs des troubles seront appréhendés et « neutralisés », promettant ainsi une réponse ferme aux violences perpétrées. Les récentes atrocités, telles que l’enterrement vif de 15 personnes par les miliciens CODECO à Tali, ainsi que les affrontements entre groupes armés dans plusieurs villages, témoignent de la gravité de la situation.

En parallèle, la ville de Bunia, capitale de la province, n’est pas épargnée par cette vague d’insécurité, illustrée par une recrudescence de la criminalité urbaine. Les récents meurtres de taximen-motos par des individus armés non identifiés mettent en lumière l’urgence d’agir pour garantir la sécurité des habitants de la région.

Cette situation alarmante soulève des interrogations sur les moyens à mettre en œuvre pour endiguer la violence et restaurer la paix dans la province de l’Ituri. Les autorités doivent agir rapidement pour mettre un terme aux violences des groupes armés et assurer la sécurité des populations locales, ainsi que lutter contre l’impunité des auteurs de ces actes odieux.

En conclusion, il apparaît essentiel de mettre en place des mesures concrètes pour prévenir de nouveaux drames et protéger la population, tout en favorisant un dialogue constructif pour résoudre les tensions et promouvoir la coexistence pacifique au sein de la région de l’Ituri.