« Crise dans les universités de Bukavu : l’appel à l’action pour sauver l’année académique »

La mobilisation des étudiants et des enseignants dans les universités de Bukavu soulève une problématique importante quant au fonctionnement du système éducatif en République Démocratique du Congo. La grève décrétée par les enseignants, mettant en péril le calendrier académique, pousse les étudiants à réclamer une intervention urgente du gouvernement pour résoudre cette crise.

Les étudiants, représentés par Anicet Fahamu, expriment leur désaccord face à la situation actuelle, soulignant l’impact négatif de la grève sur leurs études. En effet, le retard accumulé pourrait compromettre le déroulement de l’année académique et créer des difficultés supplémentaires pour les étudiants.

Il est essentiel que les autorités prennent leurs responsabilités envers les enseignants, qui sont des agents de l’État, en assurant le paiement de leurs salaires. Cette mesure permettrait de débloquer la situation et de garantir la reprise des activités académiques dans un climat serein.

La grève, débutée le 15 mars 2024, est prévue pour une durée de 14 jours, avec la possibilité d’être reconduite après évaluation. Cette période de tension met en lumière les enjeux liés à l’enseignement supérieur dans la région de Bukavu et appelle à une mobilisation collective pour trouver des solutions durables.

En conclusion, la situation des universités de Bukavu interpelle tant les autorités que les acteurs du secteur éducatif pour trouver des issues concertées et favorables à la reprise des cours. La collaboration de tous les acteurs est essentielle pour garantir un enseignement de qualité et assurer l’avenir des étudiants congolais.