Lors d’une récente enquête de la Fatshimetrie dans un quartier animé, des agents de police ont procédé à une minutieuse inspection du marché après des affrontements violents entre jeunes et malfrats.
Au cours de cette inspection approfondie, les officiers ont fait une découverte choquante : un repaire secret de trafic de drogue, opérant à la vue de tous.
Avant l’intervention des forces de l’ordre, il a été rapporté que les malfrats résidant dans les taudis à côté du marché étaient armés de diverses armes dangereuses lors de l’affrontement, causant des blessures graves.
Des commerces ont été incendiés et les marchandises des commerçants ont été détruites au passage.
Un camion de pompiers venu sur les lieux a même été contraint de faire marche arrière après avoir été bombardé de pierres par les assaillants.
Témoin de la scène, Kudirat Balogun a rapporté que les malfrats et certains jeunes étaient engagés dans des activités de paris lorsqu’une dispute a éclaté à propos de l’argent mis en jeu.
« Ils avaient l’habitude de parier et la partie d’hier a causé une dispute. L’un d’eux a affirmé ne pas avoir reçu la totalité de la somme due pour sa victoire. Il a alors mobilisé ses collègues, déclenchant ainsi la bagarre. Ils ont également commencé à saccager les commerces en guise de représailles », a expliqué Balogun.
Un autre commerçant nommé Taofiq a déclaré que l’affrontement s’était prolongé toute la nuit.
« Les malfrats, en représailles, ont attendu la nuit et ont commencé à mettre le feu à certaines parties du marché. C’est ainsi que les deux factions ont commencé à détruire les marchandises de l’autre », a-t-il ajouté.
Les dégâts causés aux marchandises s’élèvent à des millions de nairas.
Certains assaillants ont également pillé les commerces de certains marchands pendant la crise.
Les commerçants dont les magasins ont été touchés comptaient leurs pertes avec désarroi.
Une commerçante affectée a confié que ses marchandises n’avaient pas été épargnées lors de l’affrontement. « Je vends des tomates, des oignons et autres condiments. Quand j’ai entendu ce qui s’était passé ce matin, je me suis précipitée sur place pour découvrir que mes marchandises avaient été affectées », a-t-elle déploré.
La scène décrite s’apparente à un véritable cauchemar pour ces commerçants, qui ont vu leur gagne-pain réduit en cendres et en décombres au milieu de ce tumulte irréfléchi.
En scrutant les décombres fumants, une question émerge inévitablement : comment une querelle de paris a-t-elle pu dégénérer à ce point pour entraîner de telles conséquences dévastatrices dans un marché autrefois paisible ?
Cette escalade de violence met en lumière les dangers d’une surveillance insuffisante et d’un règlement des différends par la violence plutôt que par le dialogue. Les autorités locales et les communautés doivent redoubler d’efforts pour prévenir de tels incidents à l’avenir et promouvoir des mécanismes de résolution pacifique des conflits.
Espérons que cette triste histoire serve de rappel urgent de la nécessité de cultiver la paix et la fraternité au sein de nos quartiers et de nos communautés, car les cicatrices laissées par de tels affrontements prennent souvent du temps à guérir.