**Fatshimetrie**
Le procès retentissant qui oppose la Ligue de la zone Afrique pour la défense des droits des enfants et élèves (LIZADEEL) au pasteur Pierre Kasambakana, l’éminent responsable de l’Eglise primitive de Lingwala à Kinshasa, ainsi qu’à deux autres individus, a repris son cours lundi dernier.
La LIZADEEL accuse le chef religieux de viol en raison de son mariage présumé avec une jeune fille mineure. Outre le pasteur, son beau-père Mabiala Nzuzi et un officier de l’état civil de la cité de Kizamvuete au Kongo-Central sont également impliqués dans cette affaire.
C’est devant le Tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, réuni en chambre foraine à la Prison centrale de Makala, que se déroule ce procès. Les accusations portées à l’encontre des trois prévenus incluent le viol, le faux en écriture, l’usage de faux et le mariage forcé.
La prochaine audience est d’ores et déjà programmée pour le 13 mai prochain, laissant présager des développements substantiels dans cette affaire qui suscite l’indignation et l’intérêt des observateurs.
Ce procès met en lumière la lutte essentielle pour la protection des droits des enfants et des adolescents en République Démocratique du Congo, soulignant la nécessité impérieuse de poursuivre les individus présumés coupables d’actes répréhensibles.
Il suscite également des interrogations sur le rôle de l’autorité civile et religieuse dans la protection des plus vulnérables de la société, mettant en évidence les enjeux cruciaux liés à la prévention des abus et des crimes à l’égard des enfants.
Ainsi, ce procès ne se limite pas à une affaire individuelle, mais revêt une dimension sociale et éthique plus large, appelant à une réflexion profonde sur les valeurs morales et les responsabilités collectives en matière de protection de l’enfance.
En conclusion, le procès du pasteur Pierre Kasambakana et de ses co-accusés révèle les défis persistants et urgents en matière de protection des droits des enfants en RDC, tout en soulignant l’impératif d’une justice impartiale et équitable pour garantir la sécurité et le bien-être des plus jeunes de notre société.