Fatshimetrie, le magazine d’actualités en ligne qui se veut le relais des événements marquants en République démocratique du Congo, met en lumière aujourd’hui une problématique bien souvent éclipsée : la situation des élèves déplacés de la région du Kivu. Ce sujet, pourtant crucial, dévoile une réalité bouleversante et mérite toute notre attention.
La journée nationale de l’enseignement, célébrée le 30 avril dernier en RDC, a été l’occasion pour Tony Mwaba, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), de rendre hommage à ces élèves victimes des violences des affrontements armés entre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda et l’armée congolaise. Contraints de fuir leurs foyers, ces jeunes se retrouvent aujourd’hui livrés à eux-mêmes, souvent privés d’éducation, dans des conditions de vie précaires et dangereuses.
Face à cette situation alarmante, le gouvernement congolais a pris la décision louable de prendre en charge les frais de participation aux évaluations certificatives des élèves du Nord-Kivu. Une mesure indispensable pour garantir la continuité de leur éducation malgré les épreuves auxquelles ils sont confrontés. Tony Mwaba affirme la détermination des autorités à œuvrer pour offrir un avenir meilleur à ces jeunes déplacés.
Cette initiative s’avère d’autant plus cruciale que la crise humanitaire dans la région du Kivu ne cesse de s’aggraver. La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples a récemment exprimé sa profonde préoccupation face à l’augmentation du nombre de personnes déplacées internes, dépassant les 7 millions en ce début d’année 2024. Parmi elles, plus de 150 000 ont été contraintes de quitter leur domicile, laissant derrière elles une réalité traumatisante et incertaine. Une situation alarmante, notamment pour les enfants, qui représentent plus de la moitié de ces déplacés.
L’urgence est donc à la prise de conscience collective et à la solidarité envers ces populations en détresse. Il est de notre devoir, en tant que société, de ne pas détourner le regard face à la souffrance des plus vulnérables. Les enfants déplacés du Kivu méritent d’être protégés, accompagnés et soutenus dans leur droit à l’éducation, pierre angulaire de leur avenir.
En cette période où les défis humanitaires se multiplient, il est essentiel de rappeler que chaque voix compte, chaque geste de solidarité peut faire la différence. Mobilisons-nous ensemble pour offrir un avenir plus radieux à ces jeunes victimes de la guerre et de la violence. Parce qu’il en va de la dignité et de l’avenir de toute une génération.
Ensemble, agissons pour un avenir meilleur pour les enfants du Kivu. L’éducation est un droit inaliénable, préservons-le coûte que coûte.
Fatshimetrie vous invite à suivre de près l’évolution de cette situation et à vous engager, à votre échelle, pour un monde plus juste et solidaire. Restons vigilants, mobilisés et engagés pour un avenir où chaque enfant a sa place et son droit à l’éducation préservé.
Par Bruno Nsaka