« Fatshimetrie » : le paradoxe de l’obstacle inattendu sur la route de l’avenir
Au cœur de l’actualité au Ghana, un fait insolite a attiré l’attention des citoyens et des internautes du monde entier. Une vidéo partagée par un citoyen préoccupé met en lumière une scène incongrue : un poteau électrique obstrue le chemin de la toute nouvelle artère fraîchement construite. Dans cette séquence vidéo, l’individu consterné remet en question la logique derrière un tel placement dangereux, exprimant des craintes quant aux possibles accidents, surtout la nuit.
Cette révélation surprenante a suscité une vague de réactions sur les plateformes de médias sociaux, avec les Ghanéens exprimant un éventail d’émotions allant de l’incrédulité au cynisme. Certains ont déploré le manque apparent de prévoyance et de planification, critiquant l’état du développement des infrastructures dans le pays.
Alors que les regards se tournent dans différentes directions pour désigner les responsables de cette erreur, les opinions divergent sur qui doit assumer la responsabilité finale. Certains blâment l’ingénieur responsable de la route, remettant en question la compétence derrière l’exécution du projet. D’autres dirigent leur colère envers la Compagnie d’Électricité du Ghana (ECG), soutenant que le fait de ne pas avoir déplacé le poteau électrique avant la construction de la route démontre un manque de coordination et de planification.
Au milieu de ce débat animé, des voix de raison se font entendre, appelant à la retenue et à la compréhension des complexités impliquées dans de tels projets d’infrastructures. Daniel Kwame Abakrow, un utilisateur de Facebook, a offert un éclairage sur les dynamiques contractuelles en jeu, soulignant que les délais et les pénalités pourraient influencer les prises de décision. « Ceux qui réclament l’arrestation de l’ingénieur doivent comprendre que les obligations contractuelles et les délais peuvent compliquer les choses. Si l’ECG ne déplace pas le poteau, le contractant pourrait décider de continuer pour éviter les retards », a-t-il expliqué.
Malgré la gravité de la situation, certains utilisateurs des médias sociaux ont choisi l’humour comme mécanisme de défense, partageant des mèmes et des blagues pour détendre l’atmosphère entourant ce curieux dilemme. Mais au-delà des réactions passionnées et des boutades, ce cas soulève des questions fondamentales sur la planification urbaine, la coordination entre les entités publiques et privées, et surtout, sur la responsabilité en matière de sécurité publique.
En définitive, l’histoire de ce poteau électrique obstiné sur la route de l’avenir met en lumière les défis et les enjeux auxquels sont confrontés les pays en développement lors de la modernisation de leurs infrastructures. Espérons que ce contretemps servira de leçon et encouragera une collaboration plus efficace et une planification plus rigoureuse à l’avenir.