L’actualité récente au Kenya a été marquée par des inondations massives qui ont contraint les autorités à reporter la réouverture des écoles. En effet, des pluies torrentielles ont engendré d’importantes inondations dans tout le pays, causant des dommages considérables et mettant en péril la sécurité des habitants.
Les établissements scolaires ont été particulièrement touchés, avec plus de 100 écoles inondées, certaines ayant subi des dégâts importants tels que murs effondrés et toits emportés par les rafales de vent. Cette situation a contraint le ministère de l’Éducation à reporter la rentrée scolaire d’une semaine, initialement prévue pour le lundi suivant.
Le bilan des décès liés aux inondations au Kenya s’élève à près de 100, un chiffre qui pourrait encore s’alourdir après le naufrage d’un bateau dans le comté de Garissa. Les équipes de secours ont réussi à sauver 23 personnes, mais plusieurs individus restent portés disparus.
Dans toute la région de l’Afrique de l’Est, les pluies diluviennes ont provoqué des inondations, entraînant des pertes humaines et des dégâts matériels considérables. La Tanzanie a enregistré 155 décès, tandis que plus de 200 000 personnes sont touchées par les inondations au Burundi voisin.
À Nairobi, la capitale du Kenya, le nombre de décès est particulièrement élevé, selon les rapports de la police. Les infrastructures publiques ont également été touchées, avec l’aéroport principal de la ville inondé, obligeant des vols à être détournés. Cette situation d’urgence a mis en lumière les défis posés par les travaux de rénovation en cours, une gestion défaillante des eaux de pluie et la vulnérabilité des zones à risque.
Face à cette crise, le président William Ruto a ordonné à la National Youth Service de mettre à disposition des terrains pour accueillir temporairement les personnes affectées par les inondations. Plus de 200 000 personnes ont été touchées par les crues, des habitations ont été submergées et des familles ont dû se réfugier dans des écoles.
Cette situation dramatique soulève des questions cruciales sur la préparation aux catastrophes naturelles, la gestion des risques et la résilience des communautés face aux aléas climatiques. Face aux défis imposés par le changement climatique, il est essentiel que les autorités renforcent leur capacité de prévention et de réponse aux catastrophes pour protéger la population et limiter les dégâts causés par les événements climatiques extrêmes.
En conclusion, les inondations au Kenya et dans la région de l’Afrique de l’Est mettent en lumière l’urgence d’agir face aux défis climatiques et environnementaux. Il est impératif de renforcer la résilience des communautés, d’améliorer les infrastructures et de mettre en œuvre des politiques adaptées pour faire face aux conséquences désastreuses des inondations et autres événements météorologiques extrêmes.