L’incident tragique qui s’est déroulé sur le pont Luberizi a profondément choqué la région de Bukavu. Le directeur général de l’Institut Supérieur Pédagogique ISP Bukavu, Monsieur Espoir Majagira Ruhigita, et son épouse ont été enlevés par des hommes armés, plongeant la communauté éducative dans l’incompréhension et la peur. Cette attaque lâche et inexcusable a suscité une vague d’indignation et de mobilisation, alors que la recherche des victimes reste intense et urgente.
L’alerte lancée par l’association APEVOV a été un cri d’alarme pour toute la région. Le directeur général et sa femme se rendaient dans leur village natal à Kiliba, loin de se douter qu’ils allaient être les cibles de malfrats sans scrupules. La solidarité s’est immédiatement mise en place, avec des appels à l’action des autorités locales et nationales pour garantir la libération sans condition des otages. Le professeur Fabrice Muvunja, représentant du Corps académique de l’ISP Bukavu, a vigoureusement condamné cet acte ignoble, exigeant des mesures immédiates pour assurer la sécurité et la liberté des captifs.
La réaction spontanée des étudiants de Bukavu, exprimée à travers une manifestation nocturne, reflète la colère et l’inquiétude grandissante face à cette série d’enlèvements qui menace la stabilité de la région. Les autorités sont interpellées sur leur responsabilité à protéger leurs citoyens et à poursuivre les auteurs de tels crimes. Le président provincial des étudiants du Sud-Kivu, Fahamu Wabagolwe Anicet, appelle à une mobilisation de tous les acteurs impliqués dans la défense des droits humains pour obtenir la libération des otages et restaurer la confiance dans la sécurité de la communauté.
En parallèle de cette affaire, il est crucial de souligner l’importance de sécuriser la plaine de la Ruzizi, une zone sensible entre le Rwanda et le Burundi, où la menace d’enlèvements persiste. Les acteurs de la société civile et les autorités doivent unir leurs efforts pour garantir la paix et la stabilité dans cette région frontalière, tout en assurant la protection des populations vulnérables.
En conclusion, l’enlèvement du directeur général de l’ISP Bukavu et de son épouse est un rappel brutal des défis de sécurité auxquels la région est confrontée. L’unité, la solidarité et l’action concertée sont essentielles pour faire face à cette menace et préserver l’intégrité de la communauté éducative et de la société dans son ensemble.
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