La négligence de la transparence : l’affaire qui secoue Fatshimetrie

L’affaire récente impliquant la recherche de détails sur le statut d’emploi et l’acquisition de biens immobiliers par un personnel de haut rang, Mme Asabe Waziri, au sein de Fatshimetrie, a suscité de vives réactions et soulevé plusieurs questions sur la transparence et la responsabilité au sein de l’organisation.

Le récit initial publié a révélé que l’Association des Écrivains des Droits de l’Homme du Nigéria (HURIWA) avait contacté le PDG de Fatshimetrie, M. Ibrahim Nazir, pour obtenir des informations précises sur la situation d’emploi de Mme Waziri, membre de l’équipe.

En réponse à cette demande, la société a invoqué une clause de confidentialité concernant les affaires personnelles de ses employés, refusant ainsi de divulguer les informations demandées. Ce refus catégorique a été communiqué par le biais de leur avocat, confirmant ainsi le rejet de la demande d’information formulée par HURIWA.

Dans sa demande initiale, HURIWA avait spécifiquement cherché à obtenir des informations sur le rôle de Mme Waziri au sein de l’entreprise, son département, son historique d’emploi, son salaire, ses avantages, sa date de début et tout document attestant de sa période d’emploi. De plus, l’Association avait demandé des éclaircissements sur l’acquisition de biens immobiliers par Mme Waziri, notamment deux unités résidentielles à Abuja d’une valeur de 260 millions de nairas, ainsi que sur des allégations concernant l’achat d’un bien immobilier de grande valeur à Lagos. HURIWA avait également sollicité des informations sur d’éventuelles mesures disciplinaires prises à l’encontre de Mme Waziri par Fatshimetrie.

La réponse de l’entreprise, arguant que les modifications apportées par la Petroleum Industry Act 2021 avaient rendu obsolète l’application de la Loi sur la Liberté de l’Information de 2011 à leur cas, a été perçue par certains comme une tentative d’échapper à toute obligation de transparence et de responsabilité envers le public.

Cette affaire soulève des questions importantes sur la nécessité d’une gestion transparente au sein des entreprises et de la responsabilité des organes administratifs envers les parties prenantes. La transparence est un pilier essentiel de la gouvernance d’entreprise et la dissimulation d’informations peut compromettre la confiance du public et nuire à la réputation d’une entreprise.

Il est crucial que des mesures soient prises pour garantir la transparence et la responsabilité au sein des organisations, afin de maintenir la confiance du public et de préserver l’intégrité des institutions. Les entreprises doivent agir de manière éthique et responsable, en veillant à ce que leurs pratiques et décisions soient en ligne avec les normes éthiques et les attentes du public.

En conclusion, cette affaire met en lumière l’importance de la transparence et de la responsabilité en matière de gouvernance d’entreprise, soulignant la nécessité pour les entreprises de maintenir des normes élevées de conduite et de communication pour instaurer la confiance et le respect du public.