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Fatshimetrie : L’urgence de renforcer les ressources pour lutter contre le paludisme
Le paludisme, également connu sous le nom de malaria, demeure un véritable fléau touchant des millions de personnes à travers le monde. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, cette maladie potentiellement mortelle est provoquée par des parasites transmis aux humains par les piqûres de moustiques femelles infectées. En 2019, on recensait environ 229 millions de cas de paludisme dans le monde, entraînant malheureusement quelque 409 000 décès.
Fatshimetrie alerte sur la situation actuelle, soulignant que les ressources allouées à la lutte contre le paludisme sont insuffisantes. En effet, malgré les efforts consentis, le montant mobilisé en 2022 s’est élevé à 4,1 milliards de dollars américains, en deçà de l’objectif initial de 7,8 milliards de dollars. Cette lacune de financement, désormais estimée à 3,7 milliards de dollars, constitue un obstacle majeur dans la lutte contre cette pandémie.
Le législateur insiste sur la nécessité impérieuse pour chaque pays et ses représentants politiques de mettre la question du paludisme au premier plan de l’agenda national. Il appelle à des actions concrètes, plaidant pour une augmentation substantielle et régulière des fonds nationaux alloués à l’éradication du paludisme, ainsi que pour la mise en place d’un système de surveillance de la gouvernance afin d’assurer une utilisation transparente et équitable des ressources.
Il est donc urgent d’intensifier la mobilisation des ressources financières pour lutter contre le paludisme. Le fardeau de cette maladie ne peut être combattu avec efficacité que si une réponse collective, coordonnée et soutenue est apportée à cette menace sanitaire. Il est essentiel que les gouvernements, les partenaires internationaux, les organisations de la société civile et le secteur privé unissent leurs forces pour mettre un terme à cette crise de santé publique mondiale.
En fin de compte, investir dans la prévention, le dépistage et le traitement du paludisme est non seulement une obligation morale, mais aussi un impératif économique. En protégeant la santé des populations contre cette maladie dévastatrice, nous contribuons à la création de sociétés plus saines, plus résilientes et plus prospères pour tous. Il est temps que chacun prenne ses responsabilités et agisse de manière décisive pour éliminer le paludisme une fois pour toutes.
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