L’Afrique, berceau de mille richesses et cultures, est également confrontée à des défis de santé majeurs. Parmi ces défis persistants, le paludisme demeure une menace redoutable pour de nombreuses populations du continent. Cependant, des efforts considérables sont déployés pour lutter contre cette maladie parasitaire, et l’État d’Anambra, au Nigeria, se distingue par son engagement résolu à éradiquer cette maladie.
Le Dr Afam Obidike, Commissaire à la Santé de l’État, a récemment annoncé lors d’une conférence de presse marquant la Journée Mondiale de lutte contre le paludisme, que l’État d’Anambra s’apprête à introduire le vaccin R21/Matrix-M dans sa campagne de prévention. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la vision du gouverneur Chukwuma Soludo de faire de l’État d’Anambra un territoire exempt du paludisme.
L’approbation du vaccin R21/Matrix-M pour la prévention du paludisme chez les enfants de cinq à trente-six mois constitue une avancée majeure dans la lutte contre la maladie. Avec le soutien de l’OMS, de Gavi et d’autres partenaires, le Nigeria se prépare à introduire ce vaccin révolutionnaire. Le gouverneur Soludo a plaidé pour que l’État d’Anambra soit parmi les premiers à bénéficier de ce vaccin, illustrant ainsi sa détermination à protéger sa population contre le paludisme.
Par ailleurs, l’État d’Anambra a déjà investi massivement dans la lutte contre le paludisme, ce qui a permis de réduire significativement l’incidence de la maladie. La distribution de 3,8 millions de moustiquaires en partenariat avec Malaria Consortium a considérablement augmenté le taux d’utilisation des moustiquaires, dépassant la moyenne nationale. En outre, le taux de dépistage de la fièvre a atteint 93,6% et 95,7% des cas de paludisme confirmés ont été traités avec le médicament ACT recommandé.
Dans le cadre du programme de Soins de Santé Anténataux Gratuits, les femmes enceintes reçoivent le médicament Sulphadoxine-Pyrimethamine pour prévenir le paludisme pendant la grossesse. Malgré ces avancées, il est nécessaire de maintenir l’élan et d’assurer un accès continu à ces mesures préventives pour protéger les populations les plus vulnérables.
En conclusion, l’État d’Anambra illustre un exemple de leadership et d’engagement dans la lutte contre le paludisme en Afrique. En investissant dans la prévention, le dépistage et le traitement, l’État s’efforce de créer un environnement plus sain et de garantir un avenir meilleur pour ses citoyens. En unissant leurs forces et en poursuivant leurs efforts, les autorités de l’État et les partenaires de la santé pourront faire reculer le paludisme et contribuer à bâtir un avenir plus prometteur pour tous.