L’escalade de la violence à l’Est de la République Démocratique du Congo : Appel à une solution politique et humanitaire urgente

L’Union européenne et un groupe d’ambassades parmi lesquelles celles de l’Allemagne, Belgique, Brésil, Canada, Espagne, France, Irlande, Japon, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède ont conjointement émis une déclaration exprimant leur profonde préoccupation face à l’escalade de la violence à l’Est de la République Démocratique du Congo. Cette région, particulièrement affectée par les conflits, est au cœur de préoccupations internationales en raison de l’impact dévastateur des hostilités sur la population civile.

Le communiqué met en lumière la situation alarmante qui prévaut dans le Nord Kivu et en Ituri, où la violence armée s’est intensifiée ces derniers temps, exacerbant les souffrances des civils et aggravant la crise humanitaire déjà préoccupante. Malgré les efforts déployés par divers acteurs, les besoins fondamentaux des populations vulnérables demeurent insuffisamment couverts, suscitant une réelle inquiétude quant à la situation désastreuse dans laquelle se trouvent de nombreux civils.

Face à cette impasse, les signataires de la déclaration appellent de manière unanime à une solution politique pour résoudre cette crise. Ils soulignent l’urgence d’une désescalade des hostilités afin de permettre un accès humanitaire inconditionnel à toutes les populations dans le besoin. Il est impératif de rétablir la paix dans la région pour mettre un terme à la souffrance des habitants et leur permettre de retrouver un semblant de stabilité pour reconstruire leur vie.

Parmi les principaux points abordés par les ambassades figurent la condamnation catégorique des actes de violences sexuelles et des violences basées sur le genre, ainsi que la nécessité de protéger les sites de déplacés et d’assurer la sécurité des personnes cherchant refuge dans ces zones sécurisées. Ils appellent également à la création de nouveaux sites de déplacés et à la mise en place de services de base pour répondre aux besoins essentiels des populations déplacées.

En outre, les signataires soulignent l’importance d’un désengagement progressif de la Monusco, conformément à la Résolution 2717, tout en veillant à ce que la protection des civils demeure une priorité absolue. Ce retrait pensé de manière responsable et coordonnée est considéré comme crucial pour garantir la sécurité de la population et favoriser un retour à la paix durable dans la région.

Cette déclaration fait suite à une visite conjointe des ambassades et du ministre des Affaires sociales à Goma, qui a permis de constater sur le terrain l’urgence humanitaire à laquelle est confrontée la population de l’Est de la RDC. Elle témoigne de l’engagement de la communauté internationale à trouver des solutions durables pour mettre fin aux conflits et à la souffrance des populations affectées par la violence armée.

Voici aussi un lien externe sur le meme sujet.