La situation en Haïti est alarmante, avec une sécurité précaire due à l’emprise des gangs sur le territoire. La récente prestation de serment du conseil de transition chargé de choisir le nouveau Premier ministre et le cabinet ne s’est pas tenue au palais national de la capitale par crainte des gangs. Des véhicules blindés ont été déployés et les résidents locaux témoignent de la violence qui règne, avec des balles sifflant à proximité et touchant des bâtiments et des civils.
Le récit de Caseus, un habitant du quartier, souligne l’ampleur de l’insécurité actuelle, déplorant la situation qui sévit depuis 1986. Les gangs contrôlent la majeure partie du territoire environnant le palais présidentiel, plongeant le pays dans un climat de peur et d’instabilité constantes.
Cette crise sécuritaire a conduit à l’imposition de l’état d’urgence dans le département de l’Ouest où se situe Port-au-Prince, prolongé jusqu’au 3 mai. La démission officielle du gouvernement par l’ancien Premier ministre Ariel Henry, depuis Los Angeles, illustre l’incapacité des autorités locales à assurer la paix et la sécurité des citoyens.
Face à cette menace croissante des gangs armés, la population haïtienne vit dans la crainte quotidienne de la violence et de l’incertitude. Une solution urgente et efficace doit être trouvée pour restaurer l’ordre et la stabilité dans ce pays déjà fragilisé par des années de troubles politiques et économiques.
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