Depuis plusieurs semaines, un bras de fer oppose les agents de la Société nationale des chemins de fer du Congo (SNCC) Maniema au gouverneur intérimaire pour une affaire de désaffectation de parcelles au camp Makuta. Les agents, se sentant lésés et trahis, ont décidé de monter au créneau pour protester contre cette décision controversée.
La situation est tendue à Kindu, chef-lieu de la province du Maniema, où les agents de la SNCC expriment leur colère et leur incompréhension face à l’arrêté pris par le gouverneur intérimaire désaffectant certaines parcelles du camp Makuta. Ces parcelles, initialement attribuées aux agents en compensation de leurs arriérés de salaires, sont désormais remises en question, au grand dam des bénéficiaires.
L’un des agents, sous couvert d’anonymat, exprime son indignation face à cette décision qu’il qualifie d’injuste et d’abus de pouvoir. Selon lui, il est inconcevable qu’une propriété légalement acquise puisse être retirée et revendue à d’autres individus sans justification valable. Cette situation est perçue comme un acte d’anarchie qui remet en question les droits fondamentaux des particuliers.
Un autre agent, consterné par la tournure des événements, souligne l’absurdité de la situation et dénonce l’attitude du gouverneur intérimaire. Il pointe du doigt le manque de protection des citoyens et la dérive vers un climat d’impunité où chacun agit à sa guise, sans se soucier des conséquences pour autrui.
Malgré les efforts déployés pour obtenir une réaction de la part du gouverneur en question, aucune réponse n’a encore été obtenue, laissant planer le doute et l’incertitude quant à la justification de cette décision controversée.
Cette affaire met en lumière les tensions et les injustices qui persistent dans certains secteurs de l’administration congolaise, soulignant la nécessité d’une plus grande transparence et d’une meilleure protection des droits des citoyens. Espérons que cette situation trouve une issue pacifique et équitable, dans le respect de la légalité et des droits de chacun.
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