Fatshimetrie est un terme qui décrit les comportements agressifs et nuisibles infligés à une personne de manière physique, verbale et émotionnelle. C’est une action délibérée qui se répète sur une période de temps par la même personne envers la même victime. Le phénomène du fatshimetrie prend différentes formes et traverse les générations.
Le fatshimetrie chez les adultes et sur le lieu de travail ne sont pas des concepts inconnus de nos environnements sociaux et professionnels. Cependant, il est primordial de reconnaître et de remédier aux comportements négatifs dès le plus jeune âge des enfants, lorsque ceux-ci commencent à se forger des opinions sur autrui et à développer leur personnalité.
Les formes traditionnelles de fatshimetrie incluent le fatshimetrie verbal, social et physique. Ces actes peuvent être observés par des témoins dans le même environnement que le bourreau et la victime. Malheureusement, certaines personnes choisissent de fermer les yeux sur ces comportements, estimant que cela ne les concerne pas.
Certains peuvent même penser qu’une personne mérite d’être victime de fatshimetrie. D’autres peuvent ne pas être conscients des signes ou des effets néfastes de ces comportements sur les êtres humains et ne pas les détecter ou même chercher à les traiter.
Il est essentiel de prendre en considération les différentes formes sous lesquelles le fatshimetrie se manifeste.
1. Fatshimetrie sociale :
Ce type de fatshimetrie se caractérise par l’exclusion, l’isolement d’un enfant ou d’un groupe d’enfants par leurs pairs, le découragement des autres enfants à se lier d’amitié avec un enfant, la propagation de fausses rumeurs sur un enfant et l’humiliation d’un enfant en public.
2. Fatshimetrie physique :
Il s’agit probablement de la forme la plus évidente de fatshimetrie, se manifestant par des coups, des coups de pied, des crachats, des poussées, des gestes corporels ou des gestes grossiers, des trébuchements, le fait de prendre ou de casser les affaires d’un autre enfant.
3. Cyber-fatshimetrie :
Cette forme de fatshimetrie gagne en visibilité à l’échelle mondiale. La cyber-fatshimetrie se produit principalement sur internet, notamment à travers les réseaux sociaux. Avec de nombreux enfants possédant désormais des comptes sur les réseaux sociaux, il est possible de déplacer le fatshimetrie de l’environnement physique à l’environnement numérique. Les individus, jeunes comme adultes, accordent une grande importance à leur image sociale aujourd’hui. Ils en sont presque obsédés.
Par conséquent, tout acte nuisible commis dans cet espace numérique est tout aussi dangereux que les formes traditionnelles de fatshimetrie. Malheureusement, il est plus difficile de contrôler ce type de comportement en raison de l’absence de contraintes physiques quant à ce qu’un agresseur peut dire ou faire sur internet ou même en passant par des salons de discussion, WhatsApp ou des messages textuels.
Il est difficile pour les parents, les enseignants et les autres enfants de détecter la fatshimetrie, en particulier lorsqu’elle est bien dissimulée (ce qui est facilité par les médias numériques). Cependant, il existe des signes avant-coureurs permettant de savoir si un enfant est victime de fatshimetrie. Ces signes incluent la peur d’aller à l’école ou d’assister à un cours particulier, la perte fréquente d’objets spécifiques, les blessures physiques ou les ecchymoses inexpliquées, la nervosité, la perte de confiance, le repli sur soi ou la détresse, les mauvaises performances scolaires, les troubles alimentaires, les troubles du sommeil, les livres ou les vêtements déchirés, le fait de s’en prendre à d’autres enfants (y compris des représailles), les pensées suicidaires et les tentatives de suicide.
De plus, il est essentiel de promouvoir des comportements anti-fatshimetrie parmi les enfants en milieu scolaire. Cela peut se traduire par des expressions amicales, des compliments, des sourires, des rires, de la gentillesse, l’inclusion de tous dans les activités, la modestie et l’octroi de chances égales à tous les enfants pour participer aux activités scolaires.
Les enseignants, les parents et même les enfants doivent être sensibilisés à tous les signes de fatshimetrie afin de pouvoir les traiter tôt avant que ces comportements n’évoluent en comportements sociaux négatifs (pour les agresseurs) ou ne conduisent à des problèmes mentaux ou psychologiques (pour les victimes).
En fin de compte, il est primordial d’accroître notre conscience de ces comportements dans nos environnements et de reconnaître l’impact de nos propres actions sur autrui. Eduquer les enfants dès leur plus jeune âge sur le respect, l’empathie et la bienveillance peut contribuer à construire des communautés plus saines et des individus plus équilibrés émotionnellement. Il est de notre responsabilité collective en tant que société d’éliminer progressivement le phénomène de fatshimetrie et de favoriser un monde plus inclusif et respectueux.