En ce samedi 20 avril 2024, une rencontre d’une importance capitale a eu lieu entre la délégation de l’Association « Femmes d’Exception du Congo » et la Première ministre Judith Suminwa Tuluka. Dirigée par Lydie Omanga, présidente de l’association, cette délégation a exposé à la Première ministre les enjeux cruciaux auxquels le pays est confronté en termes de représentation des femmes au sein du gouvernement et de réformes urgentes dans différents secteurs clés de l’administration publique.
L’objectif principal de cette rencontre était de plaider en faveur d’une gestion axée sur les résultats au sein du gouvernement à venir, en mettant en place un plan de performance pour évaluer l’efficacité de chaque membre du gouvernement. Cette approche vise à stimuler les ministres à travailler de manière plus efficace pour atteindre les objectifs fixés pour le second quinquennat du Président Félix Tshisekedi.
L’Association « Femmes d’Exception du Congo » aspire à une représentation encore plus significative des femmes au sein du prochain gouvernement, visant à atteindre un taux de 35%. Cette ambition s’inscrit dans une volonté de renforcer la présence féminine aux plus hautes sphères de décision pour garantir une gouvernance inclusive et représentative de la diversité de la société congolaise.
Par ailleurs, la délégation a souligné la nécessité de mettre en œuvre des réformes dans le secteur de la justice, afin de lutter contre l’impunité et de promouvoir un État de droit fort et respectueux des droits fondamentaux de chacun. Les femmes leaders présentes lors de la rencontre ont mis en avant l’urgence de moderniser l’administration publique en la dépolitisant, en rajeunissant ses effectifs et en clarifiant les rôles et responsabilités au sein des structures gouvernementales.
La promotion de l’agenda genre a également été abordée, avec un appel pressant à l’application de la Loi n° 15/013 du 1er août 2015 sur la parité et les droits des femmes. Les membres de l’Association ont proposé des pistes concrètes pour favoriser l’accès des femmes aux postes de responsabilité, notamment en mettant en place des quotas progressifs et en constituant une base de données des compétences féminines dans les secteurs public et privé.
Au terme de cette rencontre, un engagement ferme a été pris pour des rencontres régulières afin d’évaluer l’avancement de ces propositions et de garantir une mise en œuvre effective des recommandations formulées. L’Association « Femmes d’Exception du Congo » et la Première ministre semblent avoir posé les jalons d’une collaboration fructueuse et constructive pour promouvoir l’égalité des genres et renforcer la gouvernance démocratique en République démocratique du Congo.
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