L’éducation est une priorité essentielle pour le développement d’une société. Cependant, dans la région de Mangodomu, les attaques des rebelles ADF ont entraîné la fermeture de douze écoles primaires et quatre établissements secondaires, privant ainsi plus de 7 500 élèves de leur droit à l’éducation.
La violence et l’insécurité ont contraint ces jeunes à fuir avec leurs familles vers des endroits plus sûrs, abandonnant ainsi leurs salles de classe et leurs enseignants. Cette situation difficile soulève la question de la continuité de l’apprentissage pour ces enfants, qui risquent potentiellement de subir une année blanche si des mesures adéquates ne sont pas prises.
La proposition de relocalisation des écoles fermées vers des zones plus sécurisées, comme le centre de Mangina, semble être une solution viable pour permettre aux élèves de reprendre leurs études. Le préfet de l’institut Mangodomu, Amos Muhongya Mayala, souligne l’importance de cette démarche pour éviter une interruption prolongée de l’éducation de ces enfants.
En parallèle, les autorités éducatives locales, représentées par le chef de la sous-division éducationnelle d’Oicha, Enoch Kavyavu Musubao, travaillent activement pour trouver des solutions permettant la reprise des cours dans ces écoles affectées. Leur engagement à assurer la continuité de l’éducation malgré les défis sécuritaires démontre l’importance accordée à l’apprentissage des jeunes dans la région.
Il est primordial que ces élèves puissent retrouver le chemin de l’école afin de poursuivre leur scolarité et de construire un avenir meilleur pour eux-mêmes et leur communauté. L’accès à l’éducation est un droit fondamental, et il est de la responsabilité de tous de garantir que chaque enfant puisse en bénéficier, peu importe les circonstances.
Il est indispensable que la communauté internationale, les autorités locales et les organismes éducatifs travaillent ensemble pour garantir un environnement sûr et propice à l’apprentissage, afin que les enfants de Mangodomu et d’autres régions en proie à l’insécurité puissent poursuivre leur scolarité dans des conditions optimales. L’éducation est la clé de l’avenir, et chaque enfant mérite la chance de la saisir pleinement.
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