Transfert d’urgence des élèves à Beni pour contrer l’activisme des ADF

### Transfert des élèves à cause de l’activisme rebelle des ADF à Beni, Nord-Kivu

La situation tragique qui sévit à Beni, dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo, montre une fois de plus les conséquences dévastatrices de l’activisme rebelle des ADF sur l’éducation des enfants. La coordination des comités d’élèves de Beni, représentée par Jeannot Kangwana, lance un appel d’urgence pour le transfert des élèves du quartier Sayo vers d’autres écoles afin d’éviter une année blanche. Cette mesure, si elle est mise en place rapidement, permettrait aux enfants affectés par l’insécurité de poursuivre leurs études sans subir un retard supplémentaire.

Les attaques répétées des ADF ont plongé certaines écoles primaires du quartier Sayo dans un état d’insécurité extrême, empêchant les élèves d’accéder aux salles de classe et de passer les examens du deuxième trimestre. Cette situation non seulement compromet l’éducation des enfants de ce quartier, mais elle perturbe également l’apprentissage des autres élèves de la ville de Beni. En effet, l’éducation est un pilier essentiel du développement d’une nation, et toute perturbation de ce secteur met en péril l’avenir de toute une génération.

Jeannot Kangwana souligne avec justesse l’urgence de sécuriser les élèves et de rétablir un climat de tranquillité propice à l’apprentissage. Il est impératif que les autorités civiles et militaires unissent leurs forces pour mettre un terme aux exactions des ADF et garantir la sécurité des populations locales. En outre, la demande d’aide technologique à la MONUSCO pour localiser et neutraliser les bases des rebelles ADF est légitime, et cette coopération pourrait constituer une avancée significative dans la lutte contre cette menace.

En cette période critique, où l’éducation des enfants est menacée par les conflits armés et l’insécurité, il est primordial que toutes les parties prenantes se mobilisent pour protéger le droit fondamental à l’éducation. Les enfants de Beni méritent un avenir meilleur, et il est de notre devoir de tout mettre en œuvre pour préserver leur droit à l’éducation et à un avenir plus sûr.

En conclusion, le transfert des élèves du quartier Sayo vers d’autres écoles est une mesure urgente et nécessaire pour éviter une année blanche et garantir la continuité de l’apprentissage. Espérons que les autorités sauront répondre à cet appel pressant et mettre en place les actions nécessaires pour assurer la sécurité et le bien-être des enfants de Beni. [Analyse de l’article sur la radio Okapi](https://www.radiookapi.net/2024/04/17/actualite/securite/nord-kivu-les-comites-deleves-de-beni-plaident-pour-le-transfert-des)