L’affaire en question a récemment fait l’objet de nombreux débats et spéculations au sein de la communauté locale. Le témoignage du père de la présumée victime a secoué les assises du tribunal et a attiré l’attention du public.
Selon le témoignage du plaignant, le prévenu aurait menacé de tuer sa fille si elle révélait l’incident. Il a affirmé que le prévenu, également connu sous le nom d’Ugo Emmanuel, aurait eu des rapports sexuels avec sa fille le 29 mai 2022, après avoir dissimulé l’acte pendant un certain temps. Le plaignant a précisé que le prévenu résidait dans le même immeuble que lui, tandis que lui et sa famille vivaient dans une seule pièce.
Le père de la jeune fille a expliqué : « Nous étions en bons termes et je lui faisais confiance. J’ai remarqué que ma fille saignait, mais j’ai d’abord pensé qu’elle avait ses règles. J’ai donc acheté des serviettes hygiéniques, mais le saignement n’a pas cessé. Nous l’avons donc emmenée à l’hôpital. »
« À l’hôpital de Kirikiri, on a diagnostiqué une infection et on m’a exigé la somme de ₦180 000 que je n’arrivais pas à réunir seule. En difficulté financière, j’ai demandé de l’aide à plusieurs personnes, dont le défendeur, un ouvrier travaillant sur les générateurs. »
Le témoin a ensuite raconté au tribunal qu’il avait appris l’agression présumée de sa fille un dimanche, après être rentré d’une sortie avec sa femme. C’était sa femme qui avait vu sa fille sortir de l’appartement du prévenu.
« À notre retour d’une sortie un dimanche, ma femme n’a pas retrouvé notre fille dans la chambre. Après l’avoir appelée à plusieurs reprises sans réponse, ma femme m’a informé qu’elle avait vu notre fille sortir de l’appartement d’Ugo Emmanuel. »
« J’ai alors demandé à ma fille de me dire ce qui s’était passé, la menaçant de punition si elle ne disait pas la vérité. C’est alors qu’elle m’a révélé qu’Ugo Emmanuel l’avait forcée à avoir des rapports sexuels le jour où il l’avait envoyée acheter de la nourriture. Elle m’a dit qu’il lui avait couvert le visage avec un oreiller, et malgré sa résistance, il l’avait violée, provoquant ainsi des saignements. »
Le père de la jeune fille a révélé que sa fille lui avait confié que le prévenu l’avait menacée de mort si elle révélait leur secret. Profondément bouleversé par le récit de sa fille, il a exprimé sa colère.
« J’ai eu envie de prendre un couteau et d’aller confronter l’homme, mais une femme m’a conseillé de ne pas prendre la justice en main. J’ai donc fait un signe à des policiers, et lorsqu’ils ont arrêté le prévenu, j’ai porté plainte au commissariat de Kirikiri. »
La véracité de ces témoignages a été contestée par le conseil de la défense, qui a souligné un différend financier entre le plaignant et le prévenu, ainsi que des cadeaux offerts par ce dernier à la fille du plaignant.
Cette affaire soulève des questions complexes sur les relations de confiance, les abus de pouvoir et la protection des victimes. Elle met en lumière l’importance de la prise en charge des victimes d’agressions sexuelles et de la nécessité d’une justice équitable pour tous.
En fin de compte, cette affaire mérite une attention particulière et appelle à une réflexion profonde sur la prévention et la lutte contre les agressions sexuelles, ainsi que sur le soutien aux victimes dans leur processus de guérison.
Voici les liens externes pertinents pour plus d’informations :
– L’avenir politique du Sénégal sous Diomaye Faye et Sonko
– Le programme de développement local en RDC : progrès et défis