Libération du navire MV Abdullah capturé par des pirates au large des côtes somaliennes

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Après plus d’un mois de captivité, le navire de charge sous pavillon du Bangladesh, le MV Abdullah, a été libéré en même temps que son équipage par les forces de sécurité maritime de l’Union européenne, dans le cadre de l’opération ATALANTA. La libération des 23 membres de l’équipage survient après 32 jours de détention. Les circonstances exactes de la libération du navire n’ont pas été immédiatement divulguées.

Le MV Abdullah a été saisi le 12 mars dans l’océan Indien, à près de 1 100 kilomètres à l’est de Mogadiscio, la capitale côtière somalienne. Vingt assaillants armés ont pris le contrôle du navire alors qu’il effectuait la traversée entre Maputo, la capitale du Mozambique, et Hamriya, aux Émirats arabes unis, selon Ambrey, une société britannique spécialisée dans la sécurité maritime.

Le navire appartient à la compagnie bangladaise SR Shipping Lines, une filiale du groupe Kabir Steel and Rerolling Mill, basé à Chattogram, selon Mizanul Islam, conseiller média de l’entreprise, intervenant dans les médias locaux au Bangladesh.

Alors que la piraterie était autrefois monnaie courante au large des côtes somaliennes, elle avait sensiblement diminué après son pic en 2011. Cependant, ces derniers mois, les inquiétudes quant à de nouvelles attaques ont augmenté.

Cette libération souligne les risques constants auxquels sont confrontés les navires et les équipages traversant des zones sensibles en haute mer. Les interventions des forces internationales, telles que l’opération ATALANTA, sont cruciales pour sécuriser les voies maritimes et garantir la sécurité des marins.

Alors que le MV Abdullah retrouve sa liberté, cet événement rappelle la nécessité pour la communauté internationale de rester vigilante face aux menaces pesant sur la navigation maritime et de continuer à œuvrer pour la protection des navires et de ceux qui les dirigent.

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