La scène politique congolaise est une véritable ruche en effervescence en ce moment. La lumière est braquée sur la Première Ministre Judith Suminwa, qui s’affaire à former son équipe gouvernementale dans un contexte tumultueux. Son quartier général au Fleuve Congo Hôtel ne désemplit pas, accueillant une marée d’acteurs politiques principalement affiliés à l’Union Sacrée, la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale.
Cette tradition bien ancrée dans les arcanes du pouvoir congolais voit les états-majors politiques se presser auprès du formateur, armés de listes de candidats ministres. Une coutume de plus de soixante ans, légalisée par la constitution de 2006, mais qui a souvent laissé un goût amer aux observateurs, confrontés aux résultats chaotiques de ces gouvernements successifs.
Face à ce schéma répétitif, les doutes et les craintes planent sur la capacité de Judith Suminwa Tuluka à imprimer une dynamique de changement réel. Les mêmes causes ne peuvent-elles pas simplement amener les mêmes résultats ? Pourtant, la question reste en suspens : la cheffe du gouvernement peut-elle réellement briser ce cycle néfaste ? Les pronostics semblent peu optimistes.
Pendant que les débats politiques battent leur plein, le peuple congolais, principal acteur de cette scène, continue de subir les conséquences des décisions prises en haut lieu. Une minorité au pouvoir semble insensible à la réalité du quotidien de la population, laissant planer un sentiment d’impuissance quant à un réel changement de cap.
Face à ce constat, la question demeure : Qui saura inverser cette tendance ? La réponse reste incertaine, et c’est dans cette incertitude que se dessine l’avenir politique du Congo.
La formation du nouveau gouvernement suscite autant d’espoirs que de doutes. Judith Suminwa Tuluka devra faire face à un défi de taille pour répondre aux attentes de son peuple et rompre avec les échecs du passé. Seule l’avenir nous dira si elle saura réellement changer la donne et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous les Congolais.