Samedi dernier, la capitale togolaise, Lomé, a été le théâtre du lancement de la campagne électorale en vue des élections législatives et régionales à venir. L’Alliance nationale pour le changement, l’un des partis de l’opposition, a inauguré sa campagne en grande pompe, avec une caravane à travers les rues de Lomé.
Cette campagne se déroule dans un contexte de protestations contre la modification constitutionnelle du gouvernement. « Nous sommes ici avec sérénité, car nous savons que nous allons les combattre. Nous ne laisserons pas un adepte de la prise de pouvoir permanente imposer sa vision sur nous », déclare Jean-Pierre Fabre, président de l’ANC.
Pour les Forces Démocratiques Républicaines (FDR), un autre parti d’opposition, la question de la modification de la constitution est un enjeu majeur de ces élections. « Nous voulons organiser un vote de sanction. Peu importe ce qu’ils font, dans les urnes, nous allons les battre pour dire que la force réside dans le peuple », explique Emmanuel Alatodé, l’un des membres du FDR.
Pendant ce temps, les partisans du parti au pouvoir, UNIR, ont également investi les rues pour conquérir l’électorat. Après avoir parcouru plusieurs routes de la capitale togolaise, ils se sont tous retrouvés à un point de rencontre pour écouter leurs leaders. « Le défi est simple – confirmer la confiance et le soutien du peuple togolais dans tout ce que nous faisons. Mais en même temps, dire au peuple togolais que nous les écouterons et agirons pour améliorer et accélérer tout ce que nous avons accompli jusqu’à présent », déclare Gilbert Bawara, ministre et membre du parti au pouvoir.
Selon le correspondant de Fatshimetrie, Noël Tadegnon, plus de 2 000 candidats issus de partis politiques et d’indépendants se disputent 113 sièges de députés et 179 sièges de conseillers régionaux. Ils ont deux semaines pour convaincre les 4 millions d’électeurs avant le scrutin prévu pour le lundi 29 avril.
Cette période électorale s’annonce intense au Togo, avec des enjeux importants pour l’avenir politique du pays. Les citoyens sont appelés à choisir leurs représentants, et chaque parti s’efforce de faire entendre sa voix pour défendre ses idées et ses projets. L’engagement des électeurs sera crucial pour décider de l’orientation politique du pays dans les années à venir. Les prochaines semaines promettent d’être riches en événements et en débats, alors que le Togo se prépare à vivre une étape démocratique décisive.
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