Un braquage de grande ampleur secoue l’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Kasongo

En ce mercredi 10 avril, un vol d’une ampleur inquiétante a secoué l’Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM) de Kasongo, province du Maniema, en République démocratique du Congo. La somme colossale de plus de 70 millions de francs congolais, soit environ 26 000 dollars américains, a été dérobée au sein de cette institution dédiée à la formation dans le domaine médical. Cette affaire, qui révèle des failles de sécurité préoccupantes, soulève des questions importantes sur la gouvernance interne de l’établissement.

D’après les premières enquêtes menées par la police locale, des membres du personnel de l’ISTM seraient impliqués dans ce vol spectaculaire. Le colonel Madjaliwa Benoit, chargé de l’enquête, a réussi à identifier les présumés auteurs et à procéder à l’arrestation de certains d’entre eux. Parmi les individus appréhendés figurent les trois vigiles en charge de la sécurité de l’ISTM, ainsi que l’administrateur responsable du budget de l’institution.

C’est le directeur général de l’ISTM qui a été alerté du vol, suite à une mise en garde des vigiles. Une série de perquisitions menées au domicile des suspects a permis de récupérer une partie de l’argent volé, avec plus de 40 millions de francs congolais retrouvés chez l’administrateur du budget, et 7 millions de francs congolais supplémentaires chez le secrétaire général académique. Au total, l’enquête a mis en lumière un détournement massif de près de 79 millions de francs congolais au sein de l’ISTM, dont plus de la moitié a déjà été récupérée à ce jour.

Les personnes arrêtées seront jugées en procédure de flagrance, mettant ainsi en lumière la gravité de cet acte criminel. Ce vol dévoile une réalité perturbante quant à la sécurité et à la gestion des fonds au sein de l’ISTM, suscitant légitimement des inquiétudes quant à la transparence et à la gouvernance interne de l’institution.

En définitive, cette affaire de vol à l’ISTM de Kasongo souligne l’impérieuse nécessité de renforcer les mesures de sécurité et de contrôle financier dans les institutions éducatives et administratives, afin de prévenir de tels actes délictueux à l’avenir et de garantir une gestion transparente et éthique des ressources.

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