Du jeudi 11 au samedi 13 avril, Kinshasa accueille un événement crucial : la Réunion régionale d’urgence sur le Monkeypox en Afrique. Organisée par le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Africa) en collaboration avec le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, cette réunion regroupe des experts du continent pour partager leurs connaissances et développer des stratégies communes visant à prévenir et à combattre le Monkeypox en Afrique.
La situation en République démocratique du Congo (RDC) est alarmante, avec plus de 19 000 cas et environ 1 000 décès enregistrés de février 2023 à février 2024. Ce chiffre met en évidence la gravité de la maladie et souligne la nécessité d’une action coordonnée pour contenir sa propagation.
La découverte de cas de transmission du virus par voie sexuelle accentue l’inquiétude des experts. Ils insistent sur l’urgence d’une réaction coordonnée et efficace pour contrôler la propagation du Monkeypox, en particulier dans l’est du pays.
Jean Kaseya, Directeur Général de CDC Africa, met en garde contre le risque que la RDC devienne un foyer de propagation du Monkeypox vers les pays voisins, soulignant l’impératif d’agir rapidement pour contrer cette menace pour la santé publique régionale.
Le ministre congolais de la santé publique, Roger Kamba, appelle à la mobilisation de tous les acteurs impliqués dans la lutte contre le Monkeypox pour éviter une possible pandémie et garantir la sécurité sanitaire de la population.
L’OMS s’est engagée à soutenir les pays africains dans leurs efforts pour renforcer la surveillance et riposter à cette maladie émergente.
Au cours de cette réunion, les participants aborderont des sujets essentiels tels que la coordination des interventions d’urgence, le renforcement des capacités de surveillance épidémiologique, la réglementation, le financement de la recherche, ainsi que le développement de vaccins et de traitements contre le Monkeypox en Afrique.
Cette Réunion régionale d’urgence sur le Monkeypox en Afrique revêt une importance cruciale pour la santé publique du continent. En collaborant et en partageant leurs expertises, les pays participants pourront élaborer des stratégies efficaces pour contrôler la propagation de la maladie et protéger la population africaine contre cette menace émergente.