L’instabilité persistante à Drodro en Ituri : nouvel affrontement entre les FARDC et les miliciens de la CODECO

Dans la région troublée de Drodro, en Ituri, un nouvel affrontement a éclaté jeudi dernier entre les forces armées congolaises (FARDC) et des miliciens du groupe CODECO. L’incident a tragiquement abouti à la perte d’un vaillant soldat, abattu par les assaillants lors d’une attaque contre une position militaire stratégique proche de Drodro. Les informations recueillies sur le terrain indiquent que les miliciens de la CODECO tentaient de progresser vers l’hôpital ainsi que le site de déplacés de Drodro, provoquant une riposte des FARDC.

Face à cette situation tendue, les casques bleus de la MONUSCO basés à Drodro ont rapidement réagi en déployant leurs effectifs pour appuyer les troupes congolaises dans la contre-offensive. Les échanges de tirs se sont prolongés pendant près de trois heures, témoignant de la difficulté de la mission de sécurisation de cette zone instable.

Finalement, les forces régulières congolaises et les casques bleus sont parvenus à repousser les miliciens de la CODECO, les contraignant à se retirer vers la colline de Tata. Depuis lors, un calme précaire règne sur Drodro, mais les autorités militaires restent vigilantes, multipliant les patrouilles pour protéger la population civile des potentielles attaques.

Ce nouvel épisode de violence s’inscrit dans un contexte plus large de tension et d’instabilité dans la région de l’Ituri, où les affrontements entre groupes armés et forces de sécurité sont malheureusement monnaie courante. Une semaine auparavant, des mouvements suspects de miliciens de la CODECO avaient déjà été signalés, laissant présager un regain d’activité belliqueuse.

Face à cette situation alarmante, il est essentiel que les autorités congolaises renforcent leur présence dans la région de Drodro et collaborent étroitement avec les missions de maintien de la paix internationales pour protéger les civils et restaurer un climat de sécurité propice au développement. Les actes de violence perpétrés par les groupes armés ne peuvent être tolérés, et des mesures fermes doivent être prises pour mettre un terme à l’insécurité qui sévit dans cette région meurtrie.

Dans ce climat tendu et incertain, il revient aux autorités congolaises, en collaboration avec la communauté internationale, de redoubler d’efforts pour garantir la sécurité des populations locales et œuvrer en faveur d’une paix durable en Ituri. Seule une action concertée et déterminée pourra permettre de mettre un terme aux violences et de rétablir la confiance des habitants dans les institutions étatiques.

: L’article sur la crise de sécurité et de justice à Goma : Article externe sur les informations liées à la sécurité à Djugu