La région de Kimomo, située dans la province de Maï-Ndombe, a été récemment le théâtre d’une attaque perpétrée par des miliciens Mobondo, créant une importante inquiétude parmi les habitants. Le chef coutumier Stany Libie a vivement condamné cet acte de sabotage, qui a compromis l’accord de paix signé entre les communautés Teke et Yaka.
L’agression, survenue à Menkwo, a entraîné l’abattage de plusieurs bœufs dans une étable locale, causant d’importantes pertes pour la population. Le chef Libie a souligné la gravité de la situation, soulignant que ces miliciens contrôlent plusieurs villages de la région et terrorisent les habitants, les forçant à fuir pour leur sécurité.
Il est préoccupant de constater que malgré la récente signature de l’accord de paix entre les communautés Teke et Yaka, les incursions de cette milice persistent, remettant en question l’efficacité des mesures de sécurité en place. Le chef traditionnel a exprimé sa crainte quant à une remise en cause de cet engagement de paix, soulignant que ces actions représentent un défi ouvert au gouvernement et au chef de l’État.
Les habitants de la région se retrouvent donc dans une situation de grande vulnérabilité face à ces attaques incessantes, et il est impératif que des mesures drastiques soient prises pour garantir leur sécurité et mettre fin à ces actes de violence. Il est essentiel que les autorités compétentes prennent les mesures nécessaires pour assurer la stabilité et la paix dans la région de Kimomo, en veillant à ce que les engagements et les accords de paix soient respectés et protégés.
En conclusion, il est clair que la situation actuelle dans la région de Kimomo appelle une intervention immédiate et efficace pour mettre fin aux actions des miliciens Mobondo, assurant ainsi la sécurité et la tranquillité des habitants. Il est indispensable que la communauté internationale et les autorités locales unissent leurs efforts pour prévenir de nouvelles tragédies et instaurer un climat de paix et de sécurité durable dans la région.